La Tradition et le Magistère ont indiqué le Proto-évangile (Gn 3, 15) comme source écrite de la vérité sur l'Immaculée Conception de Marie.
L'image de la femme enveloppée de soleil (Ap 12, 1), bien que n'indiquant pas directement le privilège de l'Immaculée Conception, peut être interprétées comme l'expression du soin amoureux du Père, qui enveloppe Marie de la grâce du Christ et de la splendeur de l'Esprit.
Les textes bibliques qui affirment l'universalité du péché (Ps 50, 7 ; Jb 14, 2 ; Rm 5, 12.18) sembleraient s'opposer aux affirmations de l'Ecriture, auxquelles se réfèrent la Tradition et le Magistère pour fonder la doctrine de l'Immaculée Conception ;
Paul admet cependant une exception à cette loi universelle: le Christ, celui «qui n'avait pas connu le péché» (2 Co 5, 21), qui a ainsi pu faire surabonder la grâce « où le péché s'est multiplié » (Rm 5, 20).
Le parallèle établi par Paul entre Adam et le Christ, est complété par celui entre Eve et Marie : le rôle de la femme, important dans le drame du péché, l'est aussi dans la rédemption de l'humanité.
Le péché, qui emporte l'humanité comme un torrent, s'arrête devant le Rédempteur et sa fidèle Collaboratrice.
Avec une différence substantielle: le Christ est totalement saint en vertu de la grâce qui, dans son humanité, dérive de la personne divine; Marie est toute en vertu de la grâce reçue par les mérites du Sauveur.
Extraits de : ist%5Bglossaire%5D=295&tx_ifglossaire_list%5Baction%5D=details&tx_ifglossaire_list%5Bcontroller%5D=Glossaire" title="Disciple puis apôtre du Seigneur Jésus, il est témoin de sa transfigurat..." class="definition_texte">Jean Paul II, audience générale du 29 mai 1996