La maternité divine ne fut pas donnée à Marie comme prix de sa vertu et de sa pureté éminente au-dessus de tous les autres pour qu'elle enfante Dieu selon la chair,
car
il est impossible de trouver parmi les êtres humains ou parmi les anges une vertu et une sainteté équivalente à une telle récompense. [...]
Mais cette maternité de Marie n'est pas non plus seulement un cadeau gratuit de Dieu. [...] Le cadeau de la maternité divine fut donné par justice au plus grand de tous les êtres...
Car,
le mystère devait s'accomplir pour le salut de l'univers, et parmi toutes les créatures, une seule devait servir à l'Incarnation et à la naissance du Dieu Verbe,
un ministère semblable confère à cette créature unique une gloire incomparable au-dessus de tous les autres êtres,
donc ce ministère devait être attribué, selon la justice divine, à la plus grande de toutes les créatures.
Théophane de Nicée (+ 1381), Discours sur la Mère de Dieu.
In G. Gharib e E. Toniolo (ed) Testi mariani del secondo Millennio. 1. Autori orientali,
Città nuova Roma 2008, p. 409-410. Extraits F. Breynaert.