Saint Jean XXIII, pape de 1958 à 1963, surnommé « le bon pape », a été l’artisan du IIe concile œcuménique du Vatican, appelé aussi concile Vatican II (1962-1965). Il est mort deux mois après avoir achevé l’Encyclique Pacem in Terris, avant la fin du concile.
Sur les 8 Encycliques qu’il a écrites, l’une d’elle est dédiée à la demande de la récitation du Rosaire : elle se nomme Gratia Recordatio, et date du 26 septembre 1959[1] . Dans ce document, le pape Jean XXIII réaffirme sa dévotion personnelle au chapelet, et exhorte le clergé et les laïcs à cette prière, notamment pendant tout le mois d’octobre, à l'occasion du prochain Concile œcuménique. En outre, il réaffirme la responsabilité des dirigeants et dénonce les fausses philosophies, incompatibles avec les enseignements du christianisme, dont le matérialisme est l’une des formes.
C'est pourquoi nous prions Dieu que leurs dirigeants puissent soigneusement peser et considérer les causes des dissensions et s'efforcer de bonne foi de les éliminer. (…) Ils doivent adapter aux besoins des hommes d'aujourd'hui les lois qui régissent l'État et la société et qui lient les nations et les classes de la société. Ils doivent être conscients des lois éternelles qui viennent de Dieu et qui sont les bases et les pivots de tout gouvernement. Enfin, ils doivent être toujours conscients que les âmes individuelles des hommes sont créées par Dieu et destinées à le posséder et à en jouir.
[1] Pour lire l’Encyclique en ligne
sur les enseignements des différents papes sur le Rosaire
sur saint Jean XXIII, dans l’Encyclopédie mariale
Équipe de MDN