Les aînés sont par nature des piliers de feu et des prophètes :
Chez les pères du désert, « le père abbé passait, mettant sa main sur chaque aîné, disant : "par ce mystère, que chaque homme devra vivre, tu es un piler de feu, joignant le ciel et la terre. Sois béni." » [1]
« Le troisième âge est comme un trésor enfoui où l'homme s'offre à l'humilité, permettant à Dieu de prendre toute la place. Vieillir est par essence prophétisme et sainteté. Miracle de la plus grande des pâques : passer de l'homme à Dieu. » [2]
Dans le silence avec Marie, pour une nouvelle naissance :
« Si notre corps craque de partout, c'est pour le don sans borne de voir Dieu ! Vois-tu Andrée, la vieillesse nous convertit à l'au-delà de la chair. Elle vient nous prendre dans ses bras pour rendre le corps et l'âme transparent à une toute nouvelle naissance en Dieu. C'est une si mystérieuse qualification ! Un si grand mystère qui se joue là : ce qui domine dans la vieillesse, comme ce qui dominait en Marie enceinte de Dieu, c'est le silence. Il n'y a pas de mots et pourtant, si le Verbe s'incarne dans notre chair, c'est pour révéler à la chair même qui souffre le mystère de la Transfiguration. » [3]
Avec l'ange gardien :
« L'ange gardien (y penses-tu parfois ?) est gardien de l'âme et du corps. Gardien de leur transparence réciproque, gardien de ta beauté future. » [4]
[1] Françoise Burtz, L'Appel infini, Lettres à Andrée, éditions Anne Sigier, 2006. Lettre 11, p. 40-41
[2] Françoise Burtz, Ibid., Lettre 20, p. 70-71
[3] Françoise Burtz, Ibid., Lettre 31, p. 110
[4] Françoise Burtz, Ibid., Lettre 32, p. 114
Synthèse Françoise Breynaert
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