La pensée catholique sur la vie sociale est une proposition universelle, pour tous les hommes, c'est une doctrine qui veut le développement humain intégral dans la charité et dans la vérité.
« Toute personne expérimente en elle un élan pour aimer de manière authentique: l'amour et la vérité ne l'abandonnent jamais totalement, parce qu'il s'agit là de la vocation déposée par Dieu dans le cœur et dans l'esprit de chaque homme. »[1]
Le christianisme n'espère pas seulement le salut individuel, il porte une espérance communautaire.
L'espérance du salut est une espérance communautaire : la Lettre aux Hébreux parle d'une « cité » (cf. 11, 10.16; 12, 22; 13, 14) et donc d'un salut communautaire. De même, saint Augustin commence la lettre à Proba (sur la vie éternelle) en commentant le Psaume 144 [143], 15: « Bienheureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu ».[2]
Sur ce chemin, Jésus-Christ est la lumière, Marie est l'étoile de l'espérance...
"Jésus Christ est la lumière par antonomase, le soleil qui se lève sur toutes les ténèbres de l'histoire. Mais pour arriver jusqu'à Lui nous avons besoin aussi de lumières proches - de personnes qui donnent une lumière en la tirant de sa lumière et qui offrent ainsi une orientation pour notre traversée. Et quelle personne pourrait plus que Marie être pour nous l'étoile de l'espérance - elle qui par son « oui » ouvrit à Dieu lui-même la porte de notre monde." [3]
[1] Benoît XVI, Lettre encyclique Caritas in veritate, Sur le développement humain intégral dans la charité et dans la vérité. 29 juin 2009, § 1.
[2] Cf. Benoît XVI, Lettre encyclique Spe Salvi §14.
[3] Benoît XVI, Lettre encyclique Spe salvi § 49.
Introduction par Françoise Breynaert