Marie, signe de pardon selon saint Alphonse de Liguori (1696-1787)

L'Arc-en-ciel, figure de Marie

Marie fut cet arc-en-ciel dont saint Jean a dit : "Il y avait autour du trône un arc-en-ciel" (Ap 4, 3). Car, semblable à cet arc toujours déployé autour du trône de Dieu, Marie se tient sans cesse devant le tribunal dun souverain Juge, afin d'adoucir les sentences et les châtiments mérités par les pécheurs.

C'est encore Marie que Dieu avait en vue lorsqu'il disait à Noé : "Je placerai mon arc-en-ciel dans le ciel, et il sera un signe d'Alliance entre moi et la terre... Je le verrai et je me souviendrai de mon alliance éternelle." (Gn 9, 13)

"Marie, dit saint Bernardin, est bien véritablement l'arc de l'éternelle alliance. Car, de même qu'à la vue de l'arc-en-ciel, Dieu se rappelle ses promesses de paix, ainsi, à la prière de Marie, il remet aux pécheurs les injures qu'il en a reçues et conclut la paix avec eux."[1]


[1] St Bernardin de Sienne, Commentaire sur l'Apocalypse, IV


Saint Alphonse De Liguori,

Les gloires de Marie I, 3

(éditions saint Paul, Paris 1987, p.137)