Le sanctuaire de la Mère de Dieu de Ludzmiera est situé à cinq kilomètres de Nowy Terg parmi les montagnes et les forêts séculaires. La statue en bois de la Vierge avec l'Enfant, date de 1234, elle est haute d'un mètre et pleine de charme pour la beauté du visage, la grâce du sourire, l'amabilité du regard. En 1825 elle fut transférée dans la nouvelle église et solennellement couronnée à l'occasion des célébrations du millénaire du christianisme en Pologne. (1)
Le 9 juin 1979, Jean Paul II célébra la Messe devant l'image sacrée, apportée sur la grande esplanade de Nowy Terg.
A cette occasion, Jean Paul II évoqua tous ceux qui ont dû « émigrer à cause du manque des biens matériels ». Il leur souhaite qu'en « devenant riches matériellement, ils ne s'appauvrissent pas spirituellement : ni eux, ni leurs fils, ni leurs neveux. » :
C'est le grand et fondamental droit de l'homme : droit au travail et au droit à la terre. Bien que le développement de l'économie nous conduise dans une autre direction, bien que l'on évalue le progrès sur la base de l'industrialisation, bien que la génération moderne abandonne en masse la campagne et le travail des champs, le droit à la terre ne cesse cependant pas de constituer la base d'une saine économie et sociologie.
Pendant ma visite il convient que je fasse des souhaits, ainsi,
je souhaite avec de tout cœur à ma Patrie que ce qui a toujours constitué la force des Polonais - même pendant les périodes les plus difficiles de l'histoire - c'est-à-dire le lien personnel avec la terre, ne disparaisse pas dans cette génération industrialisée. Que soit estimé le travail des champs, qu'il soit apprécié et stimulé ! Et que ne manques jamais en Pologne le pain et la nourriture !
Ce souhait est uni au suivant. Le Créateur a donné à l'homme la terre pour qu'il la soumette. Sur cette domination de l'homme sur la terre il a basé le droit fondamental de l'homme à la vie. Ce droit est étroitement lié avec la vocation de l'homme à la famille et à la procréation.
Jean Paul II, Homélie du 8 juin 1979, Nowy Terg, § 3-4
(1) [Lien perdu]
