Dans son Hymne 3 sur la Nativité, le théologien et poète syriaque St Ephrem († 373) médite sur le mystère de l’Incarnation du Christ.
« Le Fils habita tout entier dans un corps,
Tout entier il y demeura,
Ce corps lui suffisait.
Il y demeura, mais n'en fut pas captif:
Volontairement, il était dans un corps
Mais il s'étendait jusqu'au Père.
Comment put-il donc habiter
Tout entier dans un corps et tout entier dans l'univers ?
Béni soit Celui que rien ne peut limiter...
Gloire à lui, qui se fit petit quand par nature il est immense !
Par amour il devient l'Unique de Marie,
Lui qui est l'Unique de la divinité.
On le nomme fils de Joseph, Lui qui est Fils du Très-Haut;
Lui qui par nature est Dieu devient homme par volonté.
Gloire à Ta volonté, et gloire à Ta nature !
Bénie soit la majesté, qui notre image revêtit...
Le don que nous apporte le jour de ta naissance est tel,
Que le Père lui-même n'en a pas un second.
Il n'envoie pas les Séraphim, les Khéroubim,
Mais le Fils Unique dont ceux-là sont serviteurs. »
-sur le théologien et poète syriaque St Ephrem de Nisibe (306-373), dans l’Encyclopédie mariale
-sur L’Incarnation, acte de la miséricorde divine, dans l’Encyclopédie mariale
L’équipe de MDN.