Les péchés non seulement détruisent ou blessent la communion avec Dieu, mais ils compromettent aussi l'équilibre intérieur de la personne et son rapport ordonné avec les créatures. Pour une guérison totale, il ne faut pas seulement le regret et la rémission des fautes, mais aussi une réparation du désordre provoqué qui continue habituellement à subsister.
Dans cet engagement de purification le pénitent n'est pas isolé.
Il se trouve inséré dans un mystère de solidarité par lequel la sainteté du Christ et des Saints lui est aussi très utile. Dieu lui communique les grâces méritées par d'autres avec l'immense valeur de leur existence, pour rendre plus rapide et efficace sa réparation. […] Les pasteurs accordent un tel bienfait à qui a les justes dispositions intérieures et accomplit quelques actes prescrits. Cette intervention dans le chemin pénitentiel est la concession de l'Indulgence. »
(Conférence épiscopale italienne, Catéchisme des adultes N° 710).
Exemples :
Indulgence à Marie des anges (Assise, Italie).
Indulgence à saint Pierre de Rome les années de jubilé.
Contre-exemples :
Il arrivé dans le passé que certaines personnes riches payaient des pauvres pour faire pénitence à leur place : il y a eu un trafic d'indulgence qui évidemment n'avait rien à voir avec la solidarité authentique avec le Christ et les saints.