Comme cette montagne non taillée dont se détacha une pierre sans qu'aucune main ne la touche (Dn 2, 34) pour écraser la statue de l'idolâtrie et en devenant elle-même une montagne si grande qu'elle remplit la terre, casse avec ta force les images abominables de mon cœur et déplace sa pétrification, en agrandissant et en augmentant en moi la foi dans la pierre angulaire qui est le Christ.
[...]
Au-delà de cela, il est impossible de rappeler tous tes titres - avec tes supplications maternelles gagne-nous la faveur du Seigneur: en effet tu peux tout, tout ce que tu veux faire, car tu es reine et Mère divine: en notre Seigneur Jésus Christ, par lui et avec lui au Père, avec l'Esprit Saint, gloire, puissance, honneur et adoration, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
Jean Fournes, débuts du XII° siècle
Sermon sur la translation du très saint corps de la mère de Dieu.
G. Gharib e E. Toniolo (ed) Testi mariani del secondo Millennio.
1. Autori orientali, Città nuova Roma 2008, p. 231