L'auteur est une religieuse qui a souhaité garder l'anonymat. L'Eglise a approuvé ce texte (Nihil obstat, Jos. Du Bouchet, s.j. 18 mars 1943. Imprimatur A. Leclerc, 28 mai 1943), qui a connu aussitôt une très grande diffusion. Tombé aujourd'hui dans l'oubli, nous en donnons quelques pages.
En accordant une grande importance à présence de Marie, l'auteur transmet une « supplique », comme si le Christ nous adressait la parole, pour nous stimuler dans une vie toute donnée au Christ rédempteur.
« Approfondissez les trois mots de vie jaillis de son Cœur immaculé, battant à l'unisson de mon cœur embrasé :
Ecce[1], mot de l'immersion dans l'abîme de l'amour
Fiat[2], mot de l'envahissement par les flots de l'amour
Magnificat[3], mot du rejaillissement vers la source de l'amour. »
Cum clamore valido, Paris 1943, p. 68
[1] « Voici la servante du Seigneur » (Lc 1, 38)
[2] « Qu'il me soit fait selon ta parole » (Lc 1, 38)
[3] « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur... » (Lc 1, 46s)