Né à Constantinople (= Istanbul) vers 580 dans une famille byzantine noble, Maxime le Confesseur entra dans l’administration impériale comme haut dirigeant.
Vers 613-614, il laissa volontairement son métier pour embrasser la vie monastique, en entrant dans le monastère de Chrysopolis, situé sur le détroit du Bosphore, devant Constantinople, puis il passa en Egypte.
Il a écrit une « vie de Marie ».
Il se rendit à Rome pour prendre part au synode de Latran II, en l'an 649, convoqué par le pape Martin I.
En effet, le concile de Chalcédoine avait formulé le mystère du Christ en parlant de "deux natures" (la différence entre Dieu est l'homme est préservée) et "une unique personne" (l'unité dans laquelle Dieu est entré avec l'homme). Mais ce concile n'avait pas du tout expliqué ce que signifiait "nature" et "personne". La formule resta donc obsure, il y eut des litiges... C'est pourquoi le pape convoqua un concile.
Les conclusions de ce concile ont déplu à l’empereur.
Le pape Martin fut torturé, déposé et exilé en Crimée.
Maxime, fut arrêté et torturé, puis déporté en Thrace, où il mourut en 662, en méritant le titre de Confesseur de la foi.
L.GAMBERO, Faculté théologique pontificale Marianum, Rome
Bibliographie sur saint Maxime le Confesseur :
Vie de Marie : (texte georgien et français) : CSCO 478-479 traduction en italien (extraits) dans Testi Mariani del Primo Millennio, vol. II, Roma 1989, pp. 186-187.
Autres oeuvres (texte grec) : PG 90 et 91 (Migne)
Etude de l'authenticité des textes : Clavis patrum Grecorum III 7688-7721
Etudes diverses :
Urs von BALTHASAR, Kosmische Liturgie. Das Weltbild Maximus des Bekenners, Einsiedeln 1961.
M. LETHEL, Théologie de l'agonie du Christ. La liberté humaine du Fils de Dieu et son importance sotériologique mises en lumière par saint Maxime le Confesseur, Paris 1979 ;
F . HEINZER, Gottes Sohn als Mensch. Die Struktur des Menschenseins Christi bei Maximus Confessar, Fribourg 1980;
A. Ceresa GASTALDO, Maria di Nazaret nelle opere di Massimo Confessore, in Studi Tardoantichi VII (1989),379-385 (Università di Messina).