Charlemagne est un roi franc, guerrier, devenu empereur.
Charles Ier, dit le Grand est le fils de Pépin le Bref.
Il devient le roi des Francs à partir de 768.
Il a soumis les Saxons païens, les Lombards en Italie et les Musulmans d'Espagne.
Il fut couronné empereur à Rome par le pape Léon III le 25 décembre 800, relevant une dignité disparue depuis l'an 476 en Occident.
Il est à l'origine d'un renouveau culturel et religieux : la « renaissance carolingienne ».
Par exemple, Charlemagne confia à celui qui fut d'abord son maître, Alcuin (+ 804) une mission d'enseignement dans l'école du sanctuaire de Fulda (Allemagne) qui eut un grand rayonnement.[1]
Il diffusa le chant grégorien en même temps que la langue latine (entraînant aussi la perte du chant mozarabe d'Espagne ou du chant gallican de Gaule.)
Il fit construire à Aix la Chapelle l'octogone de la chapelle palatine vers les années 790-800 dans le style carolingien. Cette chapelle demeure aujourd'hui, à l'intérieur de l'actuelle cathédrale.
Il est mort le 28 janvier 814 à Aix-la-Chapelle.
Son amour pour la Vierge Marie se manifesta à maintes occasions :
Il dédia à la Vierge Marie la chapelle octogonale qu'il fit construire à Aix la Chapelle.
Il reçut de l'empereur d'Orient trois reliques du voile de Marie, et il les conserva à Aix la Chapelle.
Il valorisa Alcuin qui promut la dédicace du samedi à la Vierge Marie.
Après sa mort,
Son empire sera partagé en l'an 843 entre trois de ses petits-fils (traité de Verdun) et se morcellera.
Pourtant, Charlemagne peut être considéré comme le « Père de l'Europe » pour avoir assuré le regroupement d'une partie notable de l'Europe occidentale, et posé des principes de gouvernement dont ont hérité les grands États européens[2].
Sources : les articles donnés en approfondissement.
[1] L. Gambero, Maria nel pensiero dei teologi latini medievali, ed San Paolo, 2000, p. 49-51
[2] Thomas Ferenczi, Pourquoi l'Europe ?, 2008, p. 101 ; Élisabeth Guigou, Je vous parle d'Europe, 2004, p. 26 ; Philippe Depreux, Charlemagne et la dynastie carolingienne [archive], 2007, p. 182
Françoise Breynaert