Au cours de l’audience générale du 28. 10.2007, consacrée à Saint Ephrem, le pape Benoît XVI a cité un passage de l’Hymne de st Eprem "De Nativitate".
« Dans les églises syro-occidentales,la fête de Noël célèbre la venue du Fils de Dieu, le Seigneur, le Pasteur, le Verbe de Dieu, l'Agneau, le Sauveur, celui qui revêt de beauté toute chose.
Et, le lendemain, le 26 décembre est aussi une fête, appelée « Qulosoh d'Yoldat Aloho » ou « félicitations de la Mère de Dieu ». Cette fête correspond dans l'Eglise byzantine à la fête de la maternité divine de Marie célébrée le même jour.
Une hymne de saint Ephrem nous fait entrer dans la profondeur de ces deux fêtes :
"Le Seigneur vint en elle pour se faire serviteur.
Le Verbe vint en elle
Pour se taire dans son sein.
La foudre vint en elle
Pour ne faire aucun bruit.
Le pasteur vint en elle
Et voici l'Agneau né, qui pleure sans bruit.
Car le sein de Marie
A renversé les rôles:
Celui qui créa toutes choses
Est entré en possession de celles-ci, mais pauvre.
Le Très-Haut vint en Elle (Marie),
Mais il y entra humble.
La splendeur vint en elle,
Mais revêtue de vêtements humbles.
Celui qui dispense toutes choses
Connut la faim.
Celui qui étanche la soif de chacun
Connut la soif.
Nu et dépouillé, il naquit d'elle,
Lui qui revêt (de beauté) toutes choses." »
Source :
-Saint Ephrem, Hymne "De Nativitate" 11, 6-8, cité par Benoît XVI, audience générale du 28. 10.2007.
-sur le théologien et poète syriaque St Ephrem de Nisibe (306-373), dans l’Encyclopédie mariale