A l'occasion de cette dédicace, la liturgie copte chante :
La gloire de cette Vierge est semblable à [celle d'une] tour bien construite que les plus grands maîtres de l'Église entourent.
Pierre l'a fondée, Marc l'a finie, et, après de ceux-ci, Paul l'a rendue resplendissante de perles !
La haute tour, c’est toi O Marie en qui a été trouvé le trésor, c’est-à-dire l'Emmanuel, Celui qui est venu et a habité dans ton sein !
Je suis le constructeur, le menuisier, le médecin qui rend la santé: eh bien, je veux construire un palais pour le Roi, et je veux l’honorer comme il convient !
À ses fondations je veux poser la vraie pierre, et pour ses finitions je veux utiliser des pierres précieuses: c'est pourquoi, que vienne le Roi de la gloire et je reposai en lui !
Le palais est la Vierge, et le Roi de la gloire est notre sauveur :
Elle l'a engendré, et Il nous a sauvés en nous pardonnant nos péchés !
Glorificazioni, Ed. Dûmmâdiûs Al-Baramûsî, Cairo, 1922, 45-47; in Gabriele GIAMBERARDINI, Il culto mariano in Egitto, Jerusalem 1974, vol 3, p.118