« Vous voyez la dignité de Marie, en ce que sa virginité bienheureuse a été choisie dès l'éternité pour donner Jésus-Christ au monde ; et vous voyez la dignité de Joseph, en ce que cette pureté de Marie, qui a été si utile à notre nature, a été confiée à ses soins et que c'est lui qui conserve au monde une chose si nécessaire. O Joseph [...] Votre pureté est devenue en quelque sorte nécessaire au monde, par la charge glorieuse qui lui est donnée de garder celle de Marie. »[1]
« Toute la fidélité de ce mariage consiste à garder la virginité. Voilà les promesses qui les assemblent, voilà le traité qui les lie. » [2]
« Qui pourrait vous dire quel devait être l'amour conjugal de ces bienheureux mariés ? Car ô virginité, vos flammes sont d'autant plus fortes qu'elles sont plus pures et plus dégagées ; et le feu de la convoitise, qui est allumé dans nos corps, ne peut jamais égaler l'ardeur des chastes embrassements des esprits que l'amour de la pureté lie ensemble. » [3]
[1] J. - B. Bossuet, Sermons sur saint Joseph, DMM, Bouère, 1997, p. 17
[2] J. - B. Bossuet, Sermons sur saint Joseph, DMM, Bouère, 1997, p. 19
[3] J. - B. Bossuet, Sermons sur saint Joseph, DMM, Bouère, 1997, p. 19-20
Bossuet (1627-1704)