Dans son hymne Mère de Dieu pure et vierge (hymne à Marie pour l’office des heures, n° 10), le théologien et poète syriaque St Ephrem († 373)) défend la thèse de la virginité de Marie après l’enfantement.
« Joseph fit comme l'Ange du Seigneur lui avait prescrit: il prit chez lui sa femme; et il ne la connut pas jusqu'au jour où elle enfanta un fils, et il l'appela du nom de Jésus. » (Mt 1, 24-25).
Saint Ephrem explique que « Jusqu’à » ne signifie pas que cesse la virginité, comme dans le psaume 109, « jusqu’à » ne signifie pas que le roi ne siège plus à droite du Seigneur quand ses ennemis sont vaincus.
Saint Ephrem répond aussi à ceux qui s’appuient sur les mentions des frères du Seigneur : la Vierge Marie elle-même dit que Joseph est le père de Jésus : « ton père et moi », or cela ne signifie pas qu’il soit biologiquement son père. De même, lorsqu’il est question des « frères », cela n’a pas un sens biologique.
De plus, si Jésus avait d’autres frères, il n’aurait pas pu sur la croix confier la mère au disciple, car alors il aurait séparé les autres enfants de leur mère, les empêchant d’honorer leur mère.
-sur le théologien et poète syriaque St Ephrem de Nisibe (306-373), dans l’Encyclopédie mariale
-sur Les pères de l’Église méditent la sainteté de Marie, dans l’Encyclopédie mariale
-sur la virginité perpétuelle de Marie, dans l’Encyclopédie mariale