La fin du monde n'est pas d'abord « la fin », c'est la venue de quelqu'un :
« Tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme va venir. » (Mt 24, 44)
La venue du Fils de l'homme sera précédée d'une grave crise spirituelle :
Les faux messies (les faux messianismes), avec des guerres et des persécutions (Mt 24, 4-10).
Les faux prophètes, alors « l'amour de beaucoup se refroidira ». (Mt 24, 11-12)
Et,
L'évangile sera annoncé dans le monde entier.
Il y aura un sacrilège exceptionnel : "l'Abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, installée dans le saint lieu' (Mt 24, 15), sacrilège que saint Paul décrit en ces termes : « Auparavant doit venir l'apostasie et se révéler l'Homme impie, l'Etre perdu, l'Adversaire, celui qui s'élève au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu ou reçoit un culte, allant jusqu'à s'asseoir en personne dans le sanctuaire de Dieu, se produisant lui-même comme Dieu. » (2Th 2, 3-4).
Il est alors recommandé de fuir (Mt 24, 16-20)
Alors ce sera la fin et viendra le Fils de l'homme :
Jésus fait ce discours sur le mont des Oliviers, en face du mont du temple, à Jérusalem, mais cela ne veut pas dire - selon certaines traditions juives sur le messie - qu'il reviendra par le mont des Oliviers. Non, son retour sera fulgurant et universel :
« Comme l'éclair, en effet, part du levant et brille jusqu'au couchant, ainsi en sera-t-il de l'avènement du Fils de l'homme. » (Mt 24, 27)
La seconde venue du Christ rassemblera immédiatement les élus, c'est ce que signifie ce proverbe :
« Où que soit le cadavre, là se rassembleront les vautours. » (Mt 24, 28)
C'est ce qui expliqué ensuite dans un autre langage :
« Et il enverra ses anges avec une trompette sonore, pour rassembler ses élus des quatre vents, des extrémités des cieux à leurs extrémités. » (Mt 24, 31)
Jésus achève son enseignement en nous demandant d'être vigilant et fidèle, en évitant les abus de pouvoir et l'hypocrisie (Mt 24, 28-51). Car sa venue sera aussi un jugement.
Dans son enseignement, Jésus prend le titre "Fils de l'homme", un titre qui souligne son humanité, il est né d'une femme.
En approfondissement nous pouvons donc faire le lien avec la mère de Jésus.
Cf. Rinaldo Fabris, Matteo, traduzione e commento, Borla, Castello 1982, p. 473-490
Françoise Breynaert