Nous suivrons Joseph Ratzinger, Benoît XVI, Jésus de Nazareth, Flammarion, Paris 2007, dans le chapitre « Les affirmations de Jésus sur lui-même ». p. 365-383 dont voici le résumé :
1° Dans la culture de l'Ancien Testament, l'expression « Fils de Dieu » désigne principalement le roi et ne pouvait pas désigner clairement ce que les chrétiens comprennent en parlant de Jésus Fils de Dieu, cependant le psaume 2 visait un roi à venir bien au delà des rois de Sion.
2° Jésus s'est révélé comme « Fils », et son langage, aussi bien chez Matthieu que Jean, chez Luc et chez Marc, est un langage qui exprime le mystère trinitaire de l'amour entre le Père et le Fils et pour le monde.
3° L'Eglise naissante a repris l'expression « Fils de Dieu », et le concile de Nicée a du préciser le langage avec le mot « consubstantiel (homoousios) » non pour ajouter mais pour retenir l'incomparable nouveauté de la révélation que Jésus a faite et redire ce que Pierre disait à Jésus : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant » (Mt 16, 16).