Dans sa Lettre apostolique Mulieris dignitatem, n°4-5, datée du 15 août 1988, le pape Jean-Paul II explique comment la grâce perfectionne et ennoblit la nature, et, de ce fait, par la Vierge Marie, la nature féminine.
L'union particulière de Marie avec Dieu [...] est grâce pure et, comme telle, un don de l'Esprit. Mais en même temps, par une réponse de foi, Marie exprime sa libre volonté, et donc l'entière participation du «moi» personnel et féminin à l'événement de l'Incarnation [...].
Toute l'action de Dieu dans l'histoire des hommes respecte toujours la libre volonté du «moi» humain. Il en est de même dans l'Annonciation de Nazareth. [...]
La grâce ne laisse jamais la nature de côté, elle ne l'annule pas non plus; au contraire, elle la perfectionne et l'ennoblit. La «plénitude de grâce» (Lc 1, 28) accordée à la Vierge de Nazareth en vue de sa qualité de «Théotokos» signifie donc en même temps la plénitude de la perfection de «ce qui est caractéristique de la femme», de «ce qui est féminin».
Nous nous trouvons ici, en un sens, au point central, à l'archétype de la dignité personnelle de la femme.
Source :
Pape Jean-Paul II, Lettre apostolique Mulieris dignitatem, n°4-5, 15 août 1988.
-sur Marie et la vocation de la femme, dans l'Encyclopédie mariale
L’équipe de MDN.