Celui qui est caché derrière l'univers n'est pas né à une nouvelle existence. L'Omnipotent n'est pas limité dans un sein maternel. Marie est la Mère du second Adam, et non pas de l'essence divine. [...]
Cet ordre divin, qui transmis un signe à la terre pour qu'elle engendra Adam, a peint dans les membres de Marie une image à la ressemblance d'Adam. Dieu a voulu abroger la sentence d'un jugement par lequel Adam avait été condamné; il a transformé un coupable en un innocent; et il a rendu pur Adam. Par la tentation d'un fruit le premier Adam a été condamné et, avec lui, ses fils; mais le second Adam a conquis la victoire, grâce à sa constance à affronter la tentation. Par Marie, il a abrogé les mots prononcés aux oreilles d'Ève. Là, il y eut la mort; ici la vie, une vie qui donne vie à l'univers. [...]
Il a voulu renouveler l'image qui avait été voilée par la saleté de l'iniquité; et il l'a refaçonnée dans l'Esprit et recouverte d'or spirituel.
Dans l'âme et dans le corps les mortels ont péché, en succombant au péché ; mais il les a libérés par un seul homme, dans le corps et dans l'âme.
Avec cette intention il assuma un homme né d'une femme et il le fortifia avec l'Esprit, pour qu'il rachetât sa race du puissant Malin. Il est donc juste que nous appelions cette femme pure mère de l'image dans laquelle il montre l'image de la nature divine cachée.
P.O 64-66, 449-478,
Testi mariani del I millenario, vol IV, Roma, 1991, p. 334-335
N.B. L'Eglise catholique et l'Eglise assyrienne d'Orient (qui n'avait pas participé aux conciles d'Ephèse de Chalcédoine en 431 et 451) ont fait une déclaration christologique commune le 11 novembre 1994.
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