Dans la première scène, - Portement de croix - Jésus sort de Jérusalem dont il est exclu, condamné à une mort infâme, la crucifixion.
Jésus garde cependant un visage glorieux. Il a dit : « ma vie, nul ne me la prend, mais c'est moi qui la donne » (Jn 10, 18).
Jésus est vêtu d'une robe rouge et d'un manteau bleu, signifiant qu'il est Dieu (rouge) fait homme (bleu).
Marie sa mère porte les même couleurs inversées (robe bleue, manteau rouge), elle se tient debout, son cœur maternel ne pense qu'à Jésus, elle est transpercée par toutes les douleurs qu'il subit, elle lui est associée.
Dans la seconde scène, - Crucifixion - Jésus meurt sur la croix.
A droite, les soldats décident de ne pas déchirer la tunique, ils la tireront au sort.
Pendant ce temps, le Christ regarde vers sa mère et le petit groupe de disciples.
L'évangéliste saint Jean avait en effet pris soin de relier l'épisode de la tunique sans couture avec la parole du Christ qui révèle et crée (toutes les paroles du Christ sont créatrices) Marie comme mère du disciple, et mère de leur unité.
Dans la troisième scène,- Lamentation - Jésus a été descendu de la croix.
Les disciples font une lamentation. Comme il est écrit :
« Mais je répandrai sur la maison de David et sur l'habitant de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils regarderont vers moi. Celui qu'ils ont transpercé, ils se lamenteront sur lui comme on se lamente sur un fils unique; ils le pleureront comme on pleure un premier-né. En ce jour-là grandira la lamentation dans Jérusalem, comme la lamentation de Hadad Rimmôn, dans la plaine de Megiddôn. Et il se lamentera, le pays, clan par clan. » (Zacharie 12, 9-12)
Françoise Breynaert