La Vierge de Covadonga est appelée familièrement « Santina di Covadonga ».
Quand l’ennemi n’est pas tué, par amour de Marie…
Il s'agit d'un des endroits les plus célèbres de l'épopée espagnole, parce que dans ces bois et ces roches a eu lieu l’une des premières batailles de la reconquête des terres de l'Espagne occupées par les Maures (les musulmans). Cette bataille a eu lieu en l’an 718.
Le roi Pelagio avait alors poursuivi un soldat arabe jusque dans une grotte, et il avait trouvé là un ermite qui le pria de ne pas tuer l'ennemi, par amour de la Vierge Marie, vénérée là.
La victoire qui en suivit, 718 fut attribué à la Vierge, et la grotte devint un lieu de pèlerinage.
Attilio GALLI,
Madre della Chiesa dei Cinque continenti, Ed. Segno, Udine, 1997
La construction de l’église :
La construction de l'église fut un sérieux problème car l’endroit est en pente raide et inaccessible, mais finalement on réussit si bien que l’on crut à l’aide des anges.
En 1777 un incendie terrible a tout détruit, et, à cause de l'invasion napoléonienne, la reconstruction ne put être commencée qu’un siècle après, en 1874.
Attilio GALLI, Ibid.
La visite du pape Jean Paul II :
Le pape est venu en ce lieu, et voici un extrait de son homélie :
« La présence de la Mère de Dieu, pleine d’attention, réalise ici une union entre la première communauté apostolique de la Pentecôte et l'Église établie dans ce pays.
Ici et là, la présence de Marie continue à être garante d'une foi catholique authentique et d'une espérance simple qui ne diminue pas.
Les apôtres avaient appris avant à regarder Marie à travers Jésus. Au cénacle, ils apprenaient à voir Jésus à travers celle qui gardait dans son cœur les prémices de l'Évangile, le souvenir ineffaçable des premières années de la vie du Christ. »
Homélie à Covadonga, 21 août 1989