Avec 1, 5 milliards de musulmans en 2012, l'islam est la seconde religion du monde[1]. L'islam est majoritaire dans les pays arabes mais aussi en Indonésie, au Pakistan, etc.
L'islam a plusieurs branches dont les plus connues sont la branche sunnite et la branche chiite.
L'islam a été fondé par le prophète Mahomet (Muhammad) au VII° siècle après Jésus-Christ. Son livre saint est le Coran, écrit en langue arabe.
Les musulmans se considèrent comme des descendants d'Abraham et ils croient en Dieu le créateur. Ceci rapproche les musulmans des juifs et des chrétiens.
Cependant, il n'y a pas d'Alliance entre Dieu et les hommes, ni au Sinaï, ni lors de l'Annonciation à Marie. Le destin tient au contraire une grande place.
De plus, le Coran nie l'Incarnation du Fils de Dieu et la rédemption par sa croix (Sourate 3, 49 ; 3, 59 ; 5, 116). Les chrétiens sont voués à l'enfer (Sourates 1, 7 ; 4,51.116 ; 5,33.72 ; etc.).
Plusieurs motifs ont sans doute poussé les premiers musulmans à rejeter la foi dans le Christ Fils de Dieu.
La première raison est sans doute similaire à celle qui poussa les contemporains de Jésus à le rejeter une fois qu'il avait refusé qu'on le fasse roi (Jn 6, 15). Ayant refusé de croire que Jésus soit le messie, l'islam a développé son propre messianisme universel et associe presque toujours religion et politique. Certains rites pratiqués de manière très sociale soulignent cette dimension (ramadan, pèlerinage, etc.)
Une autre raison tient au fait que le Coran assigne à Dieu une loi de l'histoire : le juste doit être récompensé dès cette terre (Sourate 48, 22...). Le Coran ne parvient pas à dépasser cette logique (qui en fait limite Dieu). Si Jésus, loin d'être récompensé a été crucifié, c'est qu'il a blasphémé, ou plutôt, Jésus est un saint prophète mais il n'a jamais été crucifié. Jésus dans le Coran ne s'appelle d'ailleurs plus Jésus (un nom qui signifie "Dieu sauve"), il s'appelle simplement Issa : il n'est qu'un prophète.
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Introduction F. Breynaert