La joie de Marie est la joie des béatitudes (Mt 5, 1-12) : heureux les pauvres et les doux, heureux les affligés, les cœurs purs et les pacifiques, heureux les affamés de justice et les miséricordieux et les persécutés.
Les foules aiment entendre Jésus, combien plus Marie ! Avec son cœur assoiffé de justice et son cœur de mère émerveillée, elle peut dire, plus encore que Jérémie :
« Quand tes paroles se présentaient, je les dévorais: ta parole était mon ravissement et l'allégresse de mon cœur. Car c'est ton Nom que je portais, Yahvé, Dieu Sabaot. » (Jr 15, 16)
Son cœur si pur, affligé par les maladies et le péché du monde, a connu la joie immense de voir Jésus partir sur les routes pour détruire les œuvres du diable...
Abraham, qui avait intercédé pour Sodome et Gomorrhe avait exulté dans l'espérance. Jésus le dit :
« Abraham exulta à la pensée qu'il verrait mon Jour. Il l'a vu et fut dans la joie. » (Jn 8, 56)
Si Abraham exulta, combien plus Marie, la mère de Jésus, exulte-t-elle !
Et cette joie peut devenir la nôtre.
Les 72 disciples « revinrent tout joyeux, disant: Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom! » (Lc 10, 17),
et Jésus dit :
« Cependant ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis; mais réjouissez-vous de ce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux." (Lc 10, 20) !
Marie, nouvelle Eve Immaculée soumet non seulement les démons mais Satan lui-même, elle peut encore plus se réjouir que son nom soit inscrit dans les cieux !
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Synthèse F. Breynaert