Si le Christ n'est pas ressuscité, la foi chrétienne est morte (cf. 1Co 15, 14s). Jésus, dans ce cas, est une personnalité qui, malgré son échec, demeure grande et peut s'imposer à notre réflexion, mais son autorité ne vaut que dans la mesure où son message nous convainc.
Seulement si Jésus est ressuscité, quelque chose de véritablement nouveau s'est produit qui change le monde et la situation de l'homme. Lui, Jésus, devient alors le critère, sur lequel nous pouvons nous appuyer. Car Dieu s'est alors vraiment manifesté.
La mère de Jésus et la Résurrection du Christ.
La grande liturgie (prière eucharistique, homélies des pères de l'Eglise, l'hymne Regina Caeli) fait mémoire de la mère de Jésus à l'heure de la Résurrection, parce qu'elle a été associée au mystère rédempteur du vendredi saint au matin de la résurrection.
Jean Paul II évoque, à partir des Ecritures, la vraisemblance de la rencontre du Christ ressuscité avec sa mère au matin de Pâques.[2]
Quelques exemples de dévotions populaires traditionnelles concernant le jour de Pâques nous permettrons de voir comment la piété populaire a tenté de représenter, dans de pieux exercices, l’affirmation de la Liturgie, selon laquelle Dieu a comblé de joie la Vierge Marie par la résurrection de son Fils.
[1] Extraits de : Joseph Ratzinger, Benoît XVI, Jésus de Nazareth. De l'entrée à Jérusalem à la Résurrection. Parole et Silence, Paris 2011, p. 275-276
Catéchèse du pape
295&tx_ifglossaire_list%5Baction%5D=details&tx_ifglossaire_list%5Bcontroller%5D=Glossaire" title="Disciple puis apôtre du Seigneur Jésus, il est témoin de sa transfigurat..." class="definition_texte">Jean Paul II, mercredi 21 mai 1997.Françoise Breynaert