Nombreux sont les saints qui ont prié et recommandé le Rosaire comme chemin de contemplation et de conversion. Saint-Louis-Marie Grignion de Montfort a même écrit un opuscule intituléLe secret admirable du très saint Rosaire : Pour se convertir et se sauver .
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La prière du Rosaire est ancrée dans la Tradition de l’Église. Les papes ont beaucoup œuvré pour en développer et diffuser la dévotion[1]. Les saints et les mystiques ont également témoigné de sa puissance. Très avancée dans la vie spirituelle, sainte Thérèse d’Avila (1515-1582), Docteur de l’Église, priait le Rosaire depuis son enfance et le recommande dans son ouvrage intitulé Le Chemin de la perfection.[2]
Saint Charles Borromée (1535 - 1584) considérait le Rosaire comme « la prière la plus divine après le Saint Sacrifice de la messe."
Saint Louis-Marie-Grignon de Montfort (1673 - 1716) fut un fervent défenseur du Rosaire. Dans son opuscule intitulé Le secret admirable du très saint Rosaire : Pour se convertir et se sauver[3], il écrit :
« Prenez bien garde, s'il vous plaît, de regarder comme le vulgaire, et même comme plusieurs savants orgueilleux, cette pratique comme petite et de peu de conséquence; elle est vraiment grande, sublime et divine. C'est le ciel qui nous l'a donnée, et l'a donnée pour convertir les pécheurs les plus endurcis et les hérétiques les plus obstinés. Dieu y a attaché la grâce dans cette vie et la gloire dans l'autre. Les saints l'ont pratiquée et les souverains Pontifes l'ont autorisée" [4].
Le saint curé d’Ars (1786 - 1859) n’hésitait pas à affirmer qu’ « Un Ave bien dit fait trembler tout l’enfer » … tandis que la Bienheureuse Pauline Jaricot (1799-1862) créait, à la même époque, l’Association du Rosaire vivant[5].
Saint Padre Pio (1887 - 1968), que l’on surnommait « Le Rosaire vivant », nous légua, en guise de testament spirituel, ces paroles:
« Ceci est mon testament et mon héritage : aimez et faites aimer la Sainte Vierge, récitez et faites réciter le Rosaire [6]»…
Enfin, sainte Térésa de Calcutta (1910-1997), plus connue sous le nom de Mère Térésa, écrivait qu’
« On nous apprend à aimer et à dire le chapelet avec une grande dévotion : restons fidèles à ce premier amour qui est le nôtre, car il nous rapprochera de notre Mère céleste.
Notre règle nous demande de ne jamais aller dans les bidonvilles sans avoir tout d'abord récité les louanges de la Mère, c'est pourquoi nous devons dire le chapelet dans les rues et les trous obscurs des bidonvilles.
Accrochez-vous au chapelet comme la plante grimpante s'accroche à l'arbre car sans Notre Dame, nous ne pouvons pas tenir. »[7]
