La clé d’un cœur, c’est le silence.
Il n’y en a pas d’autre.
Pas d’autre façon
d’ouvrir son cœur à Jésus
que d’entrer dans le silence :
silence intérieur,
silence de l’âme
qui se tourne vers son Dieu.
Silence de l’âme en adoration,
qui fait taire tous les bruits du monde,
tous les bruits de l’extérieur
et aussi tous nos bruits intérieurs.
Silence de l’âme en adoration
au milieu du bruit du monde.
Silence auquel Dieu nous appelle
de plus en plus fortement
et parce que justement
nous sommes dans le monde
et parce que, maintenant,
c’est en plein dans ce monde
qu’il faut à Dieu
des espaces de silence,
des espaces d’adoration.
Silence de l’âme en adoration ;
silence de Marie,
silence de Jésus
en l’Eucharistie.
Silence de l’âme
à l’écoute de son Dieu
et qui le laisse parler.
Silence pour écouter
la Parole de Dieu.
Jésus est celui qui parle
de la part de Dieu.
Il se révèle à nous dans le silence,
Il nous instruit,
Il se manifeste à nous,
Il nous guide et nous conduit,
Il modèle nos cœurs ;
de ses mains, il les pétrit
et les conduit.
Silence de l’âme en prière
dans l’adoration de son Dieu.
Silence de l’union à Dieu
où ne règne plus
que la paix souveraine.
Silence si fructueux
de l’intimité avec Dieu,
qui nous vide de nous-même
et nous enrichit de Dieu.
Ô Jésus en l’Eucharistie,
tout enveloppé de silence,
mon âme emplie de ta présence
t’aime et t’adore.
Silence de l’âme en adoration
qui nous ouvre à un plus grand amour.
Silence qui nous relie aux autres
et qui réchauffe les cœurs.
Silence de l’âme
à l’écoute de Dieu
à l’écoute des autres
attentive à Dieu
attentive aux autres.
Humble silence de Dieu
qui rend l’âme tout humble,
doux silence de Dieu
qui donne douceur à l’âme.
Dans ton silence, ô mon Dieu,
je trouve ta présence
si pleine et si envahissante,
que tous les bruits du monde
sont devenus vides et creux.
Je t’aime et je t’adore,
toi,
présence vivante,
plénitude de l’âme.
Extraits de :
Marie Benoîte Angot,
Adorer avec Marie
Ed. Sarment-Jubilé, Paris