Oui, les premiers chrétiens croyaient en la divinité du Christ

Pour s'en persuader, il faut d'abord lire les Evangiles et voir leur fiabilité
https://questions.aleteia.org/articles/76/les-evangiles-sont-ils-fiables/
Il faut ensuite regarder par exemple la vidéo suivante : https://www.youtube.com/watch?v=WQ38g3grIRM ou lire le texte qui a été fait ensuite à partir de cette vidéo : https://questions.aleteia.org/articles/158/pourquoi-le-judaisme-nous-est-il-necessaire-pour-adorer-jesus-christ/
Si on tient compte de l'Histoire, il n'y a aucun doute

On peut résumer le raisonnement ainsi : 

Dans l’AT, Dieu s’est révélé comme « Celui qui est » (Ex 3,14), « le Créateur » (Gn 1,1), « le Sauveur » (1 Ma 4,30 ou Sg 16,7), « le Seigneur » (Dt 10,17), « le Rédempteur » (Is 63,16), « le Puissant » (Is 49,26 ; 60,16), « le Maître » (Ps 96,5), « le Juge » (Tb 3,2 ou Ps 49,6 ; 93,2), « la Lumière » (Ps 26,1), « le Saint d’Israël » (Is 1,4), « le Dieu d’Israël » (Ps 24,5), « le Roi » (Is 33,22), « le Miséricordieux » (Dt 4,31). On vénère : « le Jour du Seigneur » (Mal 3,23), « le Nom du Seigneur » (Ps 123,8), « la Gloire du Seigneur » (Ps 71,19), « le Temple du Seigneur » (1 Ro 8,11)

Et la Loi enseigne qu’à Lui seul peut être rendu un culte absolu, sans limites, un culte d’adoration.

Dans le Nouveau Testament, la Révélation se poursuit et s’achève en identifiant le Christ à tout ce qui est réservé à Dieu seul.

Jésus est ainsi : « Celui qui est » (Jn 8,58), « le Créateur » (Jn 1,3 ; Hb 1,10), « le Sauveur » (Jn 4,42), « le Seigneur » (Jn 21,7), « le Rédempteur » (Ep 1,7), « le Maître » (Jn 13,13), « le Puissant » (Hb 1,3), « le Juge » (2 Ti 4,8), « la Lumière » (Jn 1,9), « le Saint d’Israël » (Ap 3,7), « le Dieu d’Israël » (1 Jn 5,20), « le Miséricordieux » (Jc 5,11). On vénère maintenant : « le Jour du Seigneur Jésus » (Jn 6,44), « le Nom du Seigneur Jésus » (Phi 2,10), « la Gloire du Seigneur Jésus » (2 Tm 4,18), « le Temple qui est le Corps de Jésus » (Jn 2,19)

Jésus commande au vent et à la mer avec l’autorité et la puissance du Créateur (Mt 4,41). Sa Parole demeure (Mt 24,35) comme celle de Dieu (Is 40,8). Il est le Maître du Sabbat qui vient de Dieu (Mc 2,28). Il est le Maître de la Loi qui vient de Dieu (Mt 5,21). Il pardonne les péchés qui offensent Dieu (Mt 9,5 ; Mc 2,10 ; Lc 7,48). Il demande qu’on lui donne tout comme seul Dieu peut le demander (Lc 14,26). Il dit que sans Lui on ne peut « rien faire » comme seul Dieu peut le dire (Jn 15,5)

Toutes ces choses, comme ses contemporains le font remarquer, sont réservées à Dieu seul

Pierre ou Paul se fâchent quand on les vénère ou quand on se prosterne devant eux, jamais Jésus ne repousse quelque forme de culte ou d’adoration qu’on lui rend comme à un Dieu : on vient l’adorer dès sa naissance (Mt 2,11 ; Hb 1,6) ; on se prosterne devant lui (Mt 8,2 ; 20,20 ; Jn 9,38) alors que c’est réservé à Dieu (Ap 19,10) ; on tombe à genoux devant lui (Mt 17,14) ; on confesse son nom (Mc 13,13 ; Ac 3,6 ; 4,10-12 ; Phi 2,10 ; 1 Jn 2,23) ; on le prie comme on prie Dieu (Mc 5,23 ; Lc 9,38), on chasse les démons au nom de Jésus (Mc 9,38 ; 16,17 ; Lc 10,17) alors que les exorcismes ont toujours et partout été pratiqués au nom de Dieu seul.

Jésus accepte toutes ses formes de culte alors que « tu adoreras le Seigneur ton Dieu et à lui seul tu rendras un culte » (Dt 6,13).

Rien n’est excessif pour Jésus qui est la Voie, la Vérité, la Vie (Jn 14,6), la Résurrection (Jn 11,25), l’Alpha et l’Oméga, le Commencement et la fin (Ap 1,8 ; 1,17 ; 21,6 ; 22,13), le Seigneur des seigneurs, le Roi des rois (Ap 17,14 ; 19,16 ; 1 Tm 6,15)

En définitive, rien de ce qui appartient à Dieu seul n’est refusé à Jésus

Faites le test : pouvez-vous trouver 1 seule chose qui soit réservée à Dieu dans l’Ancien Testament et qui ne soit pas attribuée à Jésus dans le Nouveau Testament ? Non !

Tous les titres de Dieu, tout ce par quoi Dieu s’est défini et caractérisé dans sa Révélation à Israël est attribué systématiquement à Jésus.
Jamais Jésus ne s’oppose à ce qu’on le traite comme Dieu lui-même

C’est d’ailleurs pour cela qu’Il est condamné à mort : « toi qui n’est qu’un homme, tu te fais Dieu » (Jn 10,33) ; « vous avez entendu le blasphème ? » (Mt 26,65 ; Mc 14,64)

L’Évangile développe sans cesse la révélation de l’identité profonde du Christ Jésus : « Je suis doux et humble de cœur » (Mt 11,29), « Je suis le Pain de Vie » (Jn 6,35 ; 6,48 ; 6,51), « Je suis la Lumière du monde » (Jn 8,12 ; 9,5), « Je suis la Porte des brebis » (Jn 10,7 ; 10,9), « Je suis le bon Pasteur » (Jn 10,11 ; 10,14), « Je suis la Vigne véritable et mon Père est le vigneron » (Jn 15,1), « Je suis le Roi des juifs » (Jn 18,37), « Je suis le Premier et le Dernier, le Vivant » (Ap 1,17)

Il la résume aussi, en appelant le Fils « Dieu » mais sans article et en attribut, car quand Dieu est sujet, c’est du Père qu’il s’agit : « Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu » (Jn 1,1) ; « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jn 20,28) – (en hébreu : « Adonai Elohim ») ; « Le Christ est au dessus de tout, Dieu béni éternellement » (Rm 9,5) ; « Jésus Christ est le Dieu véritable et la vie éternelle » (1 Jn 5,20) ; « Attendant l’apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ » (Tt 2,13)

En réalité, le mouvement de l’Incarnation est parfaitement expliqué dans l’hymne aux Philippiens : « Lui, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu, mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père » (Phi 2,6-10)

En conclusion, il est clair que le Fils se révèle comme Dieu dans toute sa vie, son action, ses paroles

Il révèle aussi Dieu comme étant son Père « Abba » (Mc 14,36) et l’Esprit Saint qui procède du Père et du Fils (Jn 15,26) comme une troisième personne divine puisqu’on ne doit pas blasphémer contre elle (Mt 12,32) et que son nom est associé à ceux du Père et du Fils dans le baptême (Mt 28,19).

L’Eglise a résumé cette révélation du Dieu unique, Père, Fils et Saint-Esprit dans le dogme de la Trinité, et après la mort du Christ sur la Croix, qui révèle son Cœur transpercé et sa soif d’amour pour nous, le Nouveau Testament se conclut sur une dernière révélation tout aussi belle et expressive :

« Dieu est amour » (1 Jn 4,16).

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En confirmation éclatante, on peut aussi regarder les visions d'une des plus grandes mystiques de tous les temps : Maria Valtorta
https://www.youtube.com/watch?v=1b4RKkh1qNY&t=17s
C'est une confirmation extraordinaire de la vérité des Evangiles

Les extraordinaires visions de Maria Valtorta (15.000 pages écrites à la main, d'une traite, sans ratures) proposent notamment plusieurs centaines de visions de l’Évangile avec une multitude de détails (70 groupes ethniques, 750 personnages, 220 villages, 110 sites géographiques, 150 plantes, 200 espèces animales, 50 espèces minérales, etc.) qui ont pu être validés par la science (10.000 cas sans erreur et sans aucun anachronisme, étudiés par Jean-François Lavère). On a aussi pu reconstituer à partir de 5.000 indications spatio-temporelles contenues dans ces visions un "calendrier de Jésus au jour le jour" (Jean Aulagnier) qui précise la date de chaque scène de l’Évangile dans notre calendrier actuel et ce calendrier est parfaitement cohérent avec le calendrier des phases lunaires (indépendant) sur plus d'une centaine de visions qui décrivent la position et les phases de la lune. Nous avons là parmi bien d'autres faits sidérants, "une preuve à la Saint Thomas" du caractère surnaturel de cette oeuvre unique au monde qui mérite d'être bien plus largement connue ! ... NB : Si vous avez peu de temps allez directement à 09:17