Voir l'icône : https://www.ohrid.org.mk/eng/ikoni/15.htm
Commentaire matériel et historique[1]
Tempera sur bois avec revêtement, 94,5 x 80,3, légende en grec, début du XIV°, Ohrid. Galerie des icônes de l'église Saint-Clément (Sveti Kliment).
représente au revers l'Annonciation (cliquez).
la représentation du
..." class="definition_texte">Christ rédempteur (cliquez).Les deux œuvres furent très certainement peintes dans un atelier de Constantinople et apportées la cathédrale Sophie d'Ohrid au début du XIV° siècle à la demande de l'archevêque d'Ohrid, Grigorije. En effet, ce prélat avait reçu le monastèr
e de la <a class="link_glossaire" target="_blank" href="/index.php?id=138954&tx_ifglossaire_list%5Bglossaire%5D=631&tx_ifglossaire_list%5Baction%5D=details&tx_ifglossaire_list%5Bcontroller%5D=Glossaire" title="Qui n’a pas eu de rapports sexuels. Se dit aussi d’Israël ou de l’Eg..." class="definition_texte">Vierge rédemptrice comme cadeau de l'empereur Andronicos II Paléologue (†1328).Cette icône compte parmi les chefs d'œuvres de l'art byzantin dans la période des Paléologues.
Commentaire spirituel[2].
« Psychosostria » signifie qui sauve les âmes.
Cette Vierge est du type hodighitria ; le type psychosostria n'en est qu'une particularité.
Grandeur et sérénité émanent du visage allongé et finement modelé de la Mère de Dieu. L'absence d'émotion qu'il manifeste n'est pas pour autant impassibilité ou froideur. Ombres et lumières, si importantes pour la théologie de l'icône, ne sont pas très contrastées, ce qui produit un effet de douceur pacifiante.
[1] Gordana Babic, Icônes, Comptoir du livre, Paris 1986 (Belgrad 1980), § 17
[2] Ephrem Yon, Philippes Sers éditeur, Les saintes icônes, une nouvelle interprétation, Paris 1990, p. 103