Marie se trouvait également au Cénacle. C'est aussi à sa prière que le Saint-Esprit descendit sur le Corps mystique et vint demeurer en lui dans toute « sa magnificence, sa puissance, sa gloire et sa victoire » (1Chr 29,11).
A la Pentecôte, qui fut comme une nouvelle Épiphanie, Marie accomplit à l'égard du Corps mystique du Christ les fonctions qu'elle accomplissait à l'égard de son Corps physique. Elle est nécessaire à l'un comme elle le fut à l'autre. Et il en sera ainsi dans toute l'histoire du salut jusqu'à la fin des temps.
On s'écarte du plan de Dieu si, dans les prières et les actions, on se passe de la Vierge. C'est une doctrine commune qu'aucune grâce n'est donnée sans l'intervention de Marie. Mais, dira-t-on peut-être, ceux qui méconnaissent la Vierge, qui l'insultent peut-être, ne reçoivent pas de grâce ? Si, ils en reçoivent, car en sa bonté maternelle, Marie agit tout de même en leur faveur...
Manuel de la Légion de Marie, p. 257