Emmanuel d'Alzon est né au Vigan dans une famille catholique, et il est mort à Nîmes (France). Après de bonnes études, il choisit de devenir prêtre. En 1844, il reprend à Nîmes le Collège de l'Assomption, destiné aux enfants de l'aristocratie. Là, il fonde sa congrégation qui est aussi inspirée de saint Augustin d'Hippone. C'est pourquoi sa congrégation s'appelle « Augustins de l'Assomption, ou Assomptionnistes. »[1]
La congrégation s'est spécialisée dans l'organisation de pèlerinages (notamment à Lourdes pour le 15 août) et l'éducation. Elle possède en France les éditions du Centurion/ Bayard avec le quotidien La Croix.
La spiritualité du père d'Alzon a trois piliers : Le Christ, La Vierge Marie, L'Eglise.
Découvrons ces piliers de l'intérieur, par la prière du P. d'Alzon :
L'Eglise :
« Seigneur daignez jeter un regard de miséricorde sur votre Eglise, attaquée plus que jamais et que ses ennemis s'efforcent d'ébranler en l'arrachant à ses bases, en la séparant de la foi de Saint Pierre et de ses successeur. Ne permettez pas que nous nous séparions de ce centre d'unité, que nous affrontions la tempête sur une autre barque que sur celle de Pierre. Que nous bâtissions l'édifice de notre salut sur un autre rocher que sur celui où vous avez élevé votre Eglise. »[2]
La Vierge Marie :
« O Marie, soyez notre reine, veillez sur nous.
O Marie, armez-nous vous-même pour les combats de votre Fils, et donnez-nous la victoire, non pour nous mais pour la cause de Dieu.
O Marie, que dans toutes mes épreuves, je montre votre courage et votre générosité.
Je dois avoir pour Marie la confiance et la tendresse la plus absolue. »[3]
Le Christ :
« Si, le matin, en vous levant, vous baisez votre crucifix avec amour et vous promettez de porter tout le long du jour votre croix, en marchant sur les traces du divin Crucifié ;
Si pendant votre méditation vous tenez la croix entre vos mains et vous vous proposez de vous immoler sur l'autel du sacrifice de Jésus ;
Si pour réveiller votre ferveur, vous portez de temps en temps la main sur votre crucifix ;
Si vous le serrez plus fortement dans les moments d'angoisse, de peine, de luttes, de tentations ;
Si, au moment de partir pour faire quelque bonne œuvre, vous l'adorez en vous rappelant que c'est encore Jésus-Christ que vous allez secourir dans les pauvres ;
Si, au moment de pratiquer quelque austérité, vous baisez les plaies divines qui sont les fontaines de la vie de l'Église et les sources de notre purification ;
Si, le soir, vous allez à ses pieds rendre compte de votre journée,
- de votre orgueil devant ses abaissements,
- de vos vanités devant ses humiliations,
- de votre lâcheté devant ses angoisses,
- de votre paresse en présence des sueurs répandues par ce corps divin ;
- de votre égoïsme en face de son amour infini ;
- de vos impatiences, de vos dépits, de vos défauts de charité en face de ses longues attentes et de cette inaltérable douceur ;
Ah ! il me parait bien difficile que votre crucifix ne devienne pour vous un ami, un confident ![4]
[1] Notons qu'à l'époque, l'Assomption de Marie avait une fête liturgique, mais elle n'était pas encore définie dogmatiquement.
[2] Prières du père d'Alzon, éditions des Augustins de l'Assomption, Rome 2011, p. 61-62
[3] Prières Emmanuel d'Alzon, éditions des Augustins de l'Assomption, Rome 2011, p. 52-53.
[4] Prières du père d'Alzon, Editions des Augustins de l'Assomption, Rome 2011, p. 86-88
[Lien perdu].org/fr/spiritualite/a-l-ecole-d-emmanuel-d-alzon>
Synthèse Françoise Breynaert
Voir aussi : [Lien perdu].org/fr/spiritualite/a-l-ecole-d-emmanuel-d-alzon>[Lien perdu].assomption.org/fr/spiritualite/a-l-ecole-d-emmanuel-d-alzon