St Irénée met en lumière la fonction médiatrice de la Vierge Marie, véritable avocate d’Ève et du genre humain.
Saint Irénée (†202 environ) utilise des expressions fortes:
« Car il fallait qu’Adam fut récapitulé dans le Christ, afin que ce qui était mortel fut englouti par l’immortalité, et il fallait qu’Ève le fut aussi en Marie, afin qu’une Vierge, en se faisant l’avocate d’une vierge, détruisit la désobéissance d’une vierge par l’obéissance d’une Vierge. »[1]
Ainsi, lorsqu’à l’Annonciation Marie parle avec l’ange Gabriel et qu’elle se montre obéissante, elle défend le genre humain. Solidaire, elle est l’«avocate» d’Ève[2].
Après les titres contenus dans les évangiles - Vierge (Lc 1, 34), Bienheureuse (Lc 1, 45), mère du Seigneur (Lc 1, 43), mère du disciple (Jn 19, 27) - le titre de Marie "avocate" est donc l'un des plus anciens titres donnés à Marie.
-sur st Irénée, dans l’Encyclopédie mariale
-sur le Nouvel Adam et la Nouvelle Ève, dans l’Encyclopédie mariale
Françoise Breynaert et l’équipe de MDN.