Les évangiles rapportent que la Vierge Marie était présente lors de la Passion de son divin Fils Jésus-Christ. Il est donc naturel que dans la basilique actuelle du Saint Sépulcre, la Vierge Marie soit représentée dans plusieurs lieux.
Les évangiles rapportent que la Vierge Marie était présente lors de la Passion de son divin Fils Jésus-Christ. Lors du Crucifiement, la Vierge Marie se tenait debout
"Au pied de la Croix de Jésus se tenait sa mère." (Jean 19, 25)
Le fait de se tenir debout au pied de la Croix signifie également la fermeté de l’espérance et de la foi manifestées par la Mère du Sauveur.
La Vierge Marie était également présente lors de la mise au tombeau du Christ
"Or il y avait un jardin au lieu où il avait été crucifié, et dans ce jardin un tombeau neuf" (Jean 19,41; voir aussi Matthieu 27, 59 et Luc 23, 33)
Il est impossible d’évoquer ce jardin sans penser à celui du Cantique des cantiques[1], où l'époux (Dieu) et l'épouse (l'humanité) s'embrassent. Le jardin évoque aussi le jardin de la création[2] ou de la nouvelle création, suggérant par exemple que Marie est comme la nouvelle Ève[3] auprès du nouvel Adam, unis dans la lumière de l'Amour divin.
On commence habituellement la visite de la basilique actuelle en montant quelques marches très raides jusqu'au lieu de la Crucifixion.
Là, une mosaïque nous rappelle que Marie s'est tenue debout dans la foi, à l'heure terrible de la Crucifixion. C'est aussi le lieu pour la messe de la liturgie romaine.
Un tableau rappelle la souffrance de Marie, le transpercement de son âme, annoncé par la prophétie de Syméon : l'épée représentée sur ce tableau est le symbole de la souffrance éprouvée par la Vierge Marie.
En outre, plusieurs icônes représentent le Christ, Marie et le disciple bien-aimé, à l'heure où Jésus lui donne sa mère. C'est aussi le lieu de la liturgie grecque-orthodoxe.
Enfin, lorsque l'on redescend, on vénère la pierre où le corps de Jésus a été déposé après sa mort. C'est là que Marie a retiré une à une les longues épines de la couronne, puis lavé les plaies de son Fils torturé, avec beaucoup d'amour et de compassion, mais en toute hâte, car l'heure du repos du shabbat était proche.
Puis, en pénétrant à l'intérieur, après avoir vénéré le tombeau où s'est produite la Résurrection, on peut encore faire le tour du tombeau et atteindre une petite chapelle copte où l'on peut encore toucher et vénérer la roche. Cette petite chapelle évoque aussi par des icônes la Très Mère de Dieu, sa foi et son ardente prière dans l'attente de la Résurrection. Le Christ est immortel car il est Dieu, Sa Résurrection est un salut, une nouvelle présence offerte au-delà de la Croix. C'est pourquoi la prière de Marie Sa Mère a été si importante en ces moments cruciaux.
Enfin, dans la partie où les Franciscains officient, la chapelle est dédiée à l'apparition du Christ à Sa Mère. Cette apparition n'est pas rapportée dans les évangiles, - les évangélistes savaient qu'une telle apparition à la mère du condamné n'étaient pas une preuve valable - mais le pape Jean Paul II a validé la longue tradition de l'Église qui affirme cette apparition. L'un des arguments est que le ressuscité est apparu non pas aux foules mais à ses disciples, à ceux qui l'ont suivi, or la Vierge Marie est la première de ceux qui l'ont suivi.
Sur la basilique du saint Sépulcre à Jérusalem (données archéologiques) , en ligne
Sur la présence de Marie pendant la Passion du Christ, dans l’Encyclopédie mariale