La force du Seigneur la soutenait


 

L’Archimandrite Sophrony est le principal disciple de Silouane de l'Athos (entre 1930 et 1938) et le diffuseur de son œuvre spirituelle. Dans on ouvrage intitulé Starets Silouane, moine du mont Athos, Vie - Doctrine - Écrits -, il nous rapporte les écrits de ce grand saint orthodoxe sur la force de la Vierge Marie lors de la Passion.

 

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La force de Marie (Saint Silouane de l’Athos, 1866-1938)

« Lorsque l'âme est toute pénétrée par l'amour de Dieu, oh ! comme tout est bon alors, comme tout est rempli de douceur et de joie ! Mais, même alors, on n'échappe pas aux afflictions, et plus grand est l'amour, plus grandes sont les afflictions.

La Mère de Dieu n'a jamais péché, même par une seule pensée, et elle n'a jamais perdu la grâce, mais elle aussi elle a eu à endurer de grandes afflictions. Quand elle se tenait au pied de la croix, sa peine était vaste comme l'océan.

Les douleurs de son âme étaient incomparablement plus grandes que celles d'Adam lorsqu'il a été chassé du Paradis, parce que son amour était, lui aussi, incomparablement plus grand que celui d'Adam.

Et si elle est restée en vie, c'est uniquement parce que la force du Seigneur la soutenait, car le Seigneur voulait qu'elle voie sa résurrection, et qu'après son ascension elle reste sur terre pour consoler et réjouir les apôtres et le nouveau peuple chrétien. »

Source :

-Archimandrite Sophrony, Starets Silouane, moine du mont Athos, Vie - Doctrine - Écrits -, p. 355.

 

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Pour en savoir plus

 

-sur saint Silouane (orthodoxe, 1866-1938), dans l’Encyclopédie mariale

-sur la force de la femme selon saint Jean-Paul II (1988), dans l’Encyclopédie mariale

-sur la force, 3° vertu cardinale, dans l’Encyclopédie mariale

-sur la Passion du Christ, dans l’Encyclopédie mariale

-sur la coopération de Marie à la Rédemption,  dans l’Encyclopédie mariale