La tradition de l'Heure de la Mère est d'inspiration orientale
Sans trop séparer l’heure du Fils et l’heure de la mère, car il s’agit d’un unique sacrifice, la célébration de L' "Heure" de la Mère le samedi matin s'inspire des "plaintes" de Marie du samedi saint byzantin. L’introduction dit :
« Le samedi saint est l’heure de la Mère [...] elle a vécu l’épreuve suprême dans l’union au Christ rédempteur… elle a cru contre toute espérance. »
Bibliographie : L'"Ora" della Madre. Celebrazione mariana per il sabato santo, Roma 1982
L’Heure de la Mère, Les recommandations du magistère
La congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a donné récemment un « Directoire sur la piété populaire et la liturgie » (Vatican 2001). Ce directoire donne quelques inspiration concernant le samedi saint :
Marie est l’icône de l’Église qui veille près du tombeau de son Époux
147. La tradition enseigne que Marie réunit en quelque sorte en sa personne le corps de l’Église tout entière: elle est la "credentium collectio universa".
Ainsi, la Vierge Marie qui se tient près du sépulcre de son Fils, selon les diverses représentations de la tradition ecclésiale, est l’icône de l’Église Vierge, qui veille près du tombeau de son Époux, dans l’attente de la célébration de la Résurrection.
Marie, personnifiant l’Église, attend la victoire de son Fils sur la mort
Cette intuition d’une telle relation étroite entre Marie et l’Église provient du pieux exercice appelé "l’Heure de la Mère": tandis que le corps du Fils repose dans le sépulcre et que son âme est descendue aux enfers pour annoncer aux ancêtres dans la foi, qui vivent encore dans l’ombre de la mort, leur libération imminente, la Vierge, anticipant et personnifiant l’Église, attend la victoire de son Fils sur la mort en faisant preuve d’une foi inaltérable.
Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements,
« Directoire sur la piété populaire et la liturgie » (Vatican 2001).