Maria Valtorta (1897-1961)

Maria Valtorta (1897-1961)

Maria Valtorta est née en 1897 à Caserte, au nord de Naples. Son père est sous-officier et sa mère est enseignante de français ; autoritaire, elle cassa deux fois les fiançailles de sa fille.

En 1920, à 23 ans, Maria Valtorta est victime de l'agression d'une extrémiste qui la frappe aux reins avec une barre de fer.

En 1925, elle s'offre à l'Amour miséricordieux. Le 1° juillet 1931, elle s'offre au Seigneur comme victime expiratoire pour les péchés des hommes.

A partir du 1° avril 1934, elle demeure définitivement clouée au lit.

De 1943 à 1947, puis dans une moindre mesure jusqu'en 1953, elle reçoit des visions et des dictées qu'elle consigne par écrit. C'est pour elle une mission douloureuse : le 24 septembre 1944, elle évoque « l'envie de vivre comme tout le monde, ne serait-ce qu'un seul jour » et « la brûlure inexorable de la volonté de Dieu ».

Ainsi, elle a publié en 1956 une vie de Jésus (et Marie) sous le titre « Poema del Uomo-Dio (poème de l'homme-Dieu) » puis sous le titre « l'Evangile tel qu'il m'a été révélé ».

  • Les données matérielles : Jean-François Lavère[1] a répertorié les données matérielles (lieux, personnages, archéologie, arts et techniques, us et coutumes, faune et flore, chronologie), et il en a vérifié huit mille sur les dix milles qu'il a répertorié, et sur ces huit mille, il a trouvé un taux de crédibilité de 99, 6%. Il reste donc environ deux milles données à vérifier.

  • Le sens spirituel : la mise à l'Index entre 1959 et 1965 n'a pas concerné le sens spirituel de l'œuvre écrite, mais la prétention du sous-titre « Evangile ».

Durant les dernières années de sa vie, Maria se renferme progressivement dans une sorte d'isolement psychique et s'éteint le 12 octobre 1961 en disant : « J'ai fini de souffrir, mais je continuerai à aimer ».

Elle est enterrée dans la chapelle Santa Annunziata de Florence, confiée aux Servites de Marie. Ceux-ci ont initié le 3 octobre 2002 sa cause de béatification.


[1] Jean-François Lavère, L'Enigme Valtorta, isola del Liri, CEV, 2011.

Extrait de : R. Laurentin, François-Michel Debroise,

La vie de Marie d'après les révélations des mystiques,

Presses de la Renaissance, Paris 2011, p.37-46