En haut, nous voyons le jardin, Adam et Eve (en haut, sur les côtés), et en bas, quatre fleuves. Au centre, à l'emplacement de l'arbre de vie, nous voyons la croix.
Dieu planta un jardin en Eden, irrigué de quatre fleuves, et dans ce jardin, « au milieu », l'arbre de vie (Gn 2,9-10) : c'est dans ce jardin que Dieu place Adam et Eve, et qu'a lieu la chute et la promesse d'une rédemption.
Le Christ se présente comme l'arbre de vie : « Je suis le pain vivant, descendu du ciel. Qui mangera ce pain vivra à jamais. » (Jn 6,50-51). Le Christ est un pain que l'on mange sans mourir, c'est à dire l'arbre de vie de la Genèse, par opposition à l'arbre de la connaissance magique qui donne la mort (Gn 2,16-17). Dans l'Apocalypse, on trouve cette promesse : « Celui qui a des oreilles, qu'il entende ce que l'Esprit dit aux Eglises : au vainqueur, je ferai manger de l'arbre de vie placé dans le Paradis de Dieu. » (Ap 2,7)[1]
Sur l'icône, l'arbre de vie au centre du jardin est Jésus lui-même, donnant sa vie sur la croix, est situé exactement à la verticale de Marie Theotokos, elle aussi arbre de vie portant le fruit béni de notre vivification.
Au centre, la Théotokos : la Vierge Marie présente l'enfant Jésus, elle est entourée des anges, et des saints venus de la terre. Dieu a fait de Marie, pleine de grâce, un trône, « un trône plus vaste que les cieux », comme le chante la liturgie orthodoxe.
Autour de la Théotokos, s'enroulent tous les mystères dun Verbe incarné, tels par exemple la transfiguration du Christ, sa crucifixion, la Pentecôte et l'Assomption, la présentation de Jésus au temple, la Nativité de Jésus, et l'Annonciation qui permit l'Incarnation.
En bas, l'Eglise terrestre, une grande foule en marche, avec des femmes, des enfants, des hommes venus de différentes villes, des prêtres et des évêques.
Tous semblent dire à la Theotokos : "en toi, tous se réjouissent !"
Françoise BREYNAERT, L'arbre de vie,
5D=Glossaire" title="D’un mot grec qui signifie «rassembler».Au sens courant, c’est le sig..." class="definition_texte">symbole central de la spiritualité de Saint Louis-Marie de Montfort, éditions Paroles et silence 2006. p. 25 et 88-89F. Breynaert