A partir du IX° siècle, les byzantins représentent le Pantocrator. Tandis que le Christ de l'apparition est debout (exemple basilique de S. Jean de Latran), le Pantocrator est montré en buste, c'est la seule différence.
Exemples :
Arc triomphal de S. Paul hors les murs, à Rome (daté du pontificat de Léon le grand 440-461).
Coupole du XII° siècle, Pantocrator, capella Palatina, Palermo, pour voir, cliquez ici ou cliquez ici.
Pour comprendre pourquoi cette image représente la divinité du Christ il ne faut pas seulement la considérer en elle-même mais il faut considérer aussi le lieu où elle est placée, c'est à dire la place de la divinité : la coupole ou l'abside ou le sommet de l'arc triomphal. Et en Orient ces règles ont été toujours respectées.
Centro Aletti, Pantocrator au sommet de l'arc triomphal de l'église san Pasquale, Bari, 2005 (ci-dessus).
Autre exemple : Pantocrator à Montréal, placé dans l'" target="_blank" href="/index.php?id=138954&tx_ifglossaire_list%5Bglossaire%5D=67&tx_ifglossaire_list%5Baction%5D=details&tx_ifglossaire_list%5Bcontroller%5D=Glossaire" title="Partie d\'un bâtiment déjà courante dans l\'architecture romaine.&n..." class="definition_texte">abside (voir, cliquez).
En Occident, l'image du Pantocrator a suscité l'image du Christ qui bénit et que l'appelle « Redemptor mundi ».
Exemple :
G. Bellini, Le Christ qui bénit, Louvre, Paris, France.
Hugo van der Goes, Le Christ qui bénit, Palais blanc, Genève, Suisse.
Centro Aletti, Christ en gloire "Je suis la vie", Giovanni Rotondo 2009 (ci-dessus).
Françoise Breynaert
Cf. Giuseppe Maria Toscano,
La vita e la missione della Madonna nell'arte,
I mille volti di Cristo nell'arte, Carlo Pellerzi editore, 1991, p.98-99