Au temps de la crise iconoclaste,
saint Germain de Constantinople défend les icônes.
Il explique que Jésus a pris un visage humain et que les icônes exprime la foi dans le caractère historique de l’Incarnation.
Les icônes de Marie peuvent exercer une influence spirituelle profonde sur ceux qui les contemplent :
"Qui, en contemplant tes icônes ne se sent pas immédiatement rempli de joie?"
In Dedicationem, PG 98,381 B
La richesse des couleurs symbolise la richesse de ce que donne Marie :
"Les colorations matérielles de tes icônes
, o Mère de Dieu, font resplendir la distribution que tu nous fais de tes biens."</p>
Epist. Ad Joannem de Sinada, PG 98, 160.
Aujourd'hui en Occident nous parlons de "culte d'adoration", pour Dieu et de "culte de vénération", pour les saints et les icônes. Mais en Orient, durant ces siècles, ils avaient le mot "latrie qu'il a reçu de l'usage le sens de culte à Dieu; et le mot "proskynesis" avec différents sens.
Saint Germain explique que le culte vise à la personne même et ne s’arrête
pas à l’image </strong>peinte, et ce culte ne doit pas se confondre avec le culte qui est dû seulement à Dieu.
Epist. Ad Joannem de Sinada, PG 98, 160.
S. Germain rappelle le cas d'une icône miraculeuse de la Mère de Dieu vénérée à Sozopoli, en Pisidie, et qui suintait un onguent de l'empan d'une main. Ce phénomène miraculeux resta célèbre dans la tradition de l'Église byzantine.
Epist. Ad Thomam de Claudiopoli, PG 98,185.