Dans l'Eglise primitive
Dans l'Eglise primitive, il n'y avait pas d'autres célébrations que le dimanche.
Au III° siècle
Au III° siècle, les chrétiens commencent à célébrer "la Pentecôte" : ce mot ne désigne pas un jour particulier mais une période de sept semaines depuis l'Eucharistie de la nuit de la Résurrection.
Aucun jour de cette période n'est privilégié, ni le premier jour, ni le 40°, ni le dernier jour. Il s'agit de vivre l'aujourd'hui du mystère pascal.
Durant cette période, on ne jeûne pas, on prie debout devant Dieu, et on célèbre les baptêmes. Le Saint Esprit est présent durant ces sept semaines comme dans le mystère pascal : c'est le Saint Esprit qui a ressuscité Jésus (Rm 8, 11), c'est le Saint Esprit qui témoigne pour Jésus.
Au IV° siècle
Au IV° siècle, les pèlerinages sur les lieux saints se développent. C'est alors que le 40° jour insiste sur l'Ascension du Seigneur et le 50° jour insiste sur l'évènement de la Pentecôte raconté dans le livre des Actes des apôtres au chapitre 2.
Au Moyen Age
Au Moyen Age, on oublie la cinquantaine des 7 semaines, les fidèles célèbrent très peu le temps pascal et leur attention se concentre sur le carême.
Au XIX° siècle
Au XIX° siècle, l'attention se concentre sur le mois de Marie plus que sur le temps pascal, qui est oublié.
Après le concile Vatican II
Le concile Vatican II a remis en valeur le temps pascal, et donc aussi le lien entre le mystère pascal et la Pentecôte.
Robert CABI?, article « Pentecôte »,
col 1029-1036 dans le Dictionnaire de spiritualité,
Tome XII, 1 ;
Beauchêne, Paris, 1984.