La lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae que le saint pape Jean-Paul II nous a donnée en 2002 nous présente les caractéristiques du Rosaire, ainsi que des indications pratiques et l’explication des différentes prières.
Jean-Paul II nous explique que Le Rosaire est une prière christologique : tel est le cœur du message. Le Rosaire s'attache à contempler le visage du Christ à travers les mystères priés.
Le Rosaire est aussi une prière mariale, qui nous permet, lorsque nous le récitons, de nous mettre à "l'école de Marie", modèle indépassable de contemplation.
Le Rosaire est également une prière de l'homme. Il nous dévoile en effet le mystère de l'homme, qui ne s'éclaire que dans le mystère du Christ (n°25)
Le Rosaire utilise une méthode caractéristique fondée sur la répétition (n°26).
La récitation du Rosaire s'écoule au rythme de la vie humaine. En faisant appel à la mémoire, à l'imagination, à la sensibilité, à la temporalité, elle se révèle une prière admirablement adaptée à la nature humaine, elle exerce sur celui qui prie une action pacificatrice (n°40).
Le chapelet est un instrument qui sert à compter, il n'est pas à confondre avec une amulette ou on ne sait quel objet magique. Il est symboliquement une chaîne qui nous relie tous à la Vierge et au Christ (n°36).
L'énonciation de chacun des mystères doit permettre de planter le décor sur lequel l'attention va se concentrer (n°29). On la soutiendra par la proclamation de quelques passages bibliques relatifs au mystère médité (n°30).
On n'omettra pas de laisser un silence suffisant, avant la récitation vocale, pour que chacun puisse entrer dans la contemplation du mystère proposé.
Le Notre Père vient ensuite comme le fondement de la méditation christologique et mariale. C'est par la référence à ce Père qui est « nôtre » que la récitation, même privée, du Rosaire prend toujours une dimension ecclésiale (n° 32).
La récitation des dix Ave Maria nous fait participer, par son caractère répétitif même, à l'enchantement de Dieu devant le chef d'œuvre de l'Incarnation. Le nom de Jésus, charnière entre la première et seconde partie de l'Ave Maria peut-être utilement mis en relief par l'ajout d'une clausule évocatrice du mystère que l'on est en train de réciter (n°33).
Le Gloria qui conclut chaque dizaine doit être bien mis en valeur, par exemple par le chant. Il constitue en effet le sommet trinitaire de la contemplation (n°34).
Enfin la méditation de chaque mystère pourra s'achever par une prière destinée à obtenir les fruits spécifiques du mystère en question.
Répartition hebdomadaire des mystères
Le pape suggère de prier le chapelet ainsi:
- mystères joyeux le lundi et le samedi ;
- mystères lumineux le jeudi ;
- mystères douloureux, le mardi et le vendredi ;
- mystères glorieux le mercredi et le dimanche.
-sur l’ensemble de la lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae, dans l’Encyclopédie mariale
-sur l’ajout des mystères lumineux, dans l’Encyclopédie mariale
-sur les clausules de Jean-Paul II, dans l’Encyclopédie mariale
-sur les circonstances de la lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae, dans l’Encyclopédie mariale
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