Léon XIII a été surnommé « le pape du Rosaire ». En effet, sur les 81 encycliques que le pape Léon XIII a écrites pendant son pontificat (entre 1878 et 1903), douze concernent la Vierge Marie, et onze plus précisément le Rosaire : ces onze encycliques forment donc une série d’enseignements et d’exhortations, dans lesquelles le Saint Père a mis en lumière l’importance de cette prière. En plus des encycliques, il a également publié d’autres écrits sur le Rosaire.
Les onze encycliques sur le Rosaire sont classées ci-dessous par ordre chronologique.
En plus de ces encycliques, le pape Léon XIII a publié d’autres documents sur le Rosaire :
« Brûle en Marie la flamme d’une affection généreuse et effective, en Marie qui est, non pas humainement, mais par le Christ, notre Mère. »(Magnae dei Matris. 7 septembre 1892)
« Le rosaire inonde l’âme de ceux qui le récitent dévotement d’une douceur de piété toujours nouvelle, leur donnant la même l’impression et émotion que s’ils entendaient la propre voix de leur très miséricordieuse Mère leur expliquant ces mystères et leur adressant de salutaires exhortations. » (Magnae dei Matris. 7 septembre 1892)
« Lui-même (le Rédempteur), alors que nous reposons dans ses bras, nous souffle ce feu mystique qu’il a apporté parmi les hommes et nous pénètre de cette douceur d’âme et de cette humilité par lesquelles il désire que nous devenions participants de la vraie et solide paix dont il est l’auteur. » (Magnae dei Matris. 7 septembre 1892)
« Elle est sortie il est vrai, de la race royale de David, mais il ne lui reste rien des richesses ou de la grandeur de ses aïeux ; elle mène une vie obscure, dans un humble ville, dans une maison plus humble encore, d’autant plus contente de son obscurité et de sa pauvreté qu’elle peut plus librement élever son esprit vers Dieu et s’attacher à ce bien suprême et aimé par-dessus tout.
Et le Seigneur est avec elle, et il la comble des consolations de sa grâce un messager céleste lui est envoyé, la désignant comme celle qui, par la vertu du Saint Esprit, donnera naissance au sauveur attendu des nations. Plus elle admire la sublime élévation de sa dignité et en rend grâces à la bonté du Dieu puissant et miséricordieux, plus elle s’enfonce dans son humilité, ne s’attribuant aucune vertu, et elle s’empresse de se proclamer la servante du Seigneur alors qu’elle devient sa Mère.
Ce qu’elle a promis elle l’accomplit avec une ardeur, sa vie étant dès lors en intime communion, pour la joie et pour les larmes, avec celle de son Fils Jésus. » (Magnae dei Matris. 7 septembre 1892)
« Avec tendresse elle nous consolera ! » (Laetitiae sanctae, 8 sept 1893)
« Quand le chrétien, dès sa plus tendre enfance et constamment depuis, s’est appliqué, dans le silence et le recueillement, à la suave contemplation des mystères appelés douloureux [...] il n’y aura pas de souffrance lui venant soit de la méchanceté des hommes soit de la colère des démons, pas d’adversité soit privée soit publique, dont sa patience ne finira par triompher. [...]
Des mystères glorieux jaillit une lumière qui nous découvre ces célestes trésors et beautés, que notre œil corporel ne saurait atteindre, mais que nous savons par la foi être préparés à ceux qui aiment Dieu. [...]
Là est le secret d’unir, comme il convient, le temps et l’éternité, la cité terrestre à la cité céleste, et de former des caractères nobles. SI ces caractères sont le grand nombre, la société sera sauvegardée dans sa dignité et sa grandeur ; on y verra fleurir le bien, le vrai et le beau, à l’image de Celui qui est le principe et l’intarissable source de toute vérité, de toute bonté et de toute beauté. » (Laetitiae sanctae, 8 sept 1893)
« Vers la fin du XIIe siècle, les hérétiques albigeois, enfantés par la sectes des derniers manichéens, ont couvert le midi de la France et tous les autres pays du monde latin de leurs pernicieuses erreurs. Portant partout la terreur de leurs armes, ils étendaient partout leur domination par le meurtre et les ruines. [...] [Saint Dominique s’avança ] non avec la violence et avec les armes, mais avec la foi la plus absolue en cette dévotion du Saint Rosaire que le premier il a divulgué. [...] La piété, la bonne foi, la concorde commencèrent à reprendre racine, et les projets des hérétiques, ainsi que leurs artifices, à tomber en ruine. » (Supremi apostolatus, 1er sept 1883)
« Nous désirons que spécialement le mois d’octobre de cette année soit consacré entièrement à la Reine du Rosaire. [...] Qu’on célèbre solennellement par des services spéciaux et splendides, les offices du Rosaire. [...] Qu’ainsi donc, à partir du premier jour du mois d’octobre jusqu’au 2 novembre [...] on récite cinq dizaines du Rosaire, en y ajoutant les Litanies [...]. Nous désirons qu’en même temps l’on dise la messe et l’on expose le Saint Sacrement… » (Supremi apostolatus, 1er sept 1883)
-sur l’encyclique Supremi apostolatus(1883), dans l’Encyclopédie mariale
-sur l’encyclique Octobri mense (1891), dans l’Encyclopédie mariale
-sur l’encyclique Magnae Dei matris (1892), dans l’Encyclopédie mariale
-sur l’encyclique Laetitia sanctae (1893) , dans l’Encyclopédie mariale
-sur l’encyclique Jucunda semper expectatione (1894) , dans l’Encyclopédie mariale
-sur l’encyclique Adiutricem populi (1895), dans l’Encyclopédie mariale
-sur l’encyclique Fidentem piumque animum (1896), dans l’Encyclopédie mariale
-sur l’encyclique Augustissimae Virginis Mariae (1897), dans l’Encyclopédie mariale
-sur l’encyclique Diuturni Temporis (1898), dans l’Encyclopédie mariale
-sur les papes et le Rosaire, dans l'Encyclopédie mariale