Au moment du baptême a lieu un exorcisme (public, mais simple) :
« Puisque le Baptême signifie la libération du péché et de son instigateur, le diable, on prononce un (ou plusieurs) exorcisme(s) sur le candidat.
Il est oint de l'huile des catéchumènes ou bien le célébrant lui impose la main, et il renonce explicitement à Satan. Ainsi préparé, il peut confesser la foi de l'Eglise à laquelle il sera "confié" par le Baptême (cf. Rm 6,17). »
(Catéchisme de l'Eglise catholique § 1237)
Il existe aussi un exorcisme solennel :
Quand l'Eglise demande publiquement et avec autorité, au nom de Jésus-Christ, qu'une personne ou un objet soit protégé contre l'emprise du Malin et soustrait à son empire, on parle d'exorcisme. Jésus l'a pratiqué (cf. Mc 1,25 s), c'est de lui que l'Eglise tient le pouvoir et la charge d'exorciser (cf. Mc 3,15 6,7 6,13 16,17).
L'exorcisme vise à expulser les démons ou à libérer de l'emprise démoniaque et cela par l'autorité spirituelle que Jésus a confié à son Eglise.
Très différent est le cas des maladies, surtout psychiques, dont le soin relève de la science médicale. Il est important, donc, de s'assurer, avant de célébrer l'exorcisme, qu'il s'agit d'une présence du Malin, et non pas d'une maladie. (cf.CIC 1172).
(Catéchisme de l'Eglise catholique § 1673)