Prière du matin
Première prière et Psaume du jour[1]
Seigneur, aies pitié de nous et secours-nous !
Seigneur, que ta croix qui est apparue dans le ciel à Constantin, soit une lumière pour l'Eglise et ses enfants, étends ton règne sur les cœurs de tous les hommes, car tous ont été rachetés par le sang précieux versé au Golgotha ; que ta croix soit un signe de paix pour le monde et la Eglise, que tous t'adorent et t'adressent la louange, maintenant et à jamais.
Amen.
Deuxième prière et hymne de la lumière[2]
Seigneur, aies pitié de nous et secours-nous !
Christ Jésus notre Dieu, ta croix est apparue en resplendissant dans le ciel et elle paraîtra de nouveau à la fin des temps quand tu reviendras pour juger l'univers avec justice ; qu'elle paraisse sur nous en ce matin et que sa lumière brille en nos cœurs et en nos esprits, ainsi verrons-nous ta gloire et désirerons-nous ta rencontre en portant ta croix, et nous entrerons dans le cortège de lumière pour te louer à jamais ;
Sedro (extrait)[3]
Au paradis l'arbre de vie symbolisait ta croix,
et Moïse en montrait le signe quand il étendit les bras pour le salut du peuple ; le serpent d'airain était le symbole de ta croix et quiconque le regardait avait la vie sauve ; c'est ta croix qui était visée par le 'Taw' écrit sur le front des élus, dont parle Ezéchiel ;
c'est elle qu'indiquait Isaac par le bois du sacrifice ;
c'est le bois de la croix dont le bois de l'arche de Noé, vaisseau de salut, était l'image.
Lecture de saint Cyrille de Jérusalem
L'empereur Constantin dit : Je crois en toi, Fils de Dieu qui m'a donné cette croix par laquelle je triomphe de mes ennemis et anéantis devant moi tous les démons ; cette croix est le signe de la religion chrétienne, cette croix fortifie les faibles, cette croix est la victoire sur Satan, cette croix est la joie des hommes, cette croix combats les ennemis, cette croix est l'arme des moines, cette croix protège les enfants. [...]
[1] Prière du croyant selon l'année liturgique maronite, Beyrouth 2007, p. 1202
[2] Ibid., p. 1202
[3] Ibid., p. 1203-1204
[4] Ibid., p. 1205
Extraits par F. Breynaert