C'est l'Esprit Saint qui rend l'espérance (comme il rend sincère la charité).
Marie de Nazareth, toute pétrie de l'Esprit Saint, a vécu la vertu de l'espérance d'une manière parfaite, , "incroulable" dirions-nous familièrement.
C'est aussi le Christ qui inspire l'espérance. Venez au Christ, et vous serez pleins d'espérance car vous ne douterez pas du Cœur des cœurs qui vous aime de tout Lui-même !
L'espérance a un but élevé, elle voit loin, jusqu'à la vie éternelle, c'est pourquoi elle peut dépasser les épreuves.
Le Catéchisme de l'Eglise catholique dit : "L'espérance est la vertu théologale par laquelle nous désirons comme notre bonheur le Royaume des cieux et la Vie éternelle, en mettant notre confiance dans les promesses du Christ et en prenant appui, non sur nos forces, mais sur le secours de la grâce du Saint-Esprit" (CEC 1817)).
Le catéchisme que nous venons de lire a expliqué aussi que la certitude de l'espérance s'appuie sur le secours de Dieu. Personne ne peut atteindre Dieu par ses propres forces, ce serait de la présomption. C'est pourquoi Marie est un modèle d'espérance parce qu'elle aussi un modèle d'humilité (Lc 1, 28).
De plus, personne ne peut entrer dans la Vie éternelle s'il ne l'espère pas. Dieu ne s'impose pas.
En résumé, par sa relation unique à l'Esprit Saint et à Jésus, Marie est pour nous le modèle d’une « ferme espérance », comme le dit Vatican II (Lumen gentium 64).
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Introduction Françoise Breynaert