Saint Paul nous exhorte à l’espérance : « Que l'amour fraternel vous lie d'affection entre vous, (…) avec la joie de l'espérance, constants dans la tribulation, assidus à la prière. »(Rm 12,10.12). Afin de pouvoir vivre l'espérance comme Marie, quelques papes, ainsi que saint Louis-Marie Grignion de Montfort nous en disent plus sur la vertu d’espérance.
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Les papes et l’espérance
Le saint pape Jean-Paul II , au cours de l’Audience générale du 12.11.97, nous a invités à demander à l’Esprit Saint cette vertu de l’espérance, en nous mettant à l’école de Marie :
« La paix, la concorde et l’unité, objets de l’espérance de l’Église et de l’humanité, apparaissent encore lointaines.
Elles représentent cependant un don de l’Esprit à demander sans cesse, en se mettant à l’école de Marie, dans la confiance en son intercession. Par cette demande, les chrétiens partagent l’attente de celle qui, comblée de la vertu d’espérance, soutient l’Église sur son chemin vers l’avenir de Dieu.
Après être parvenue personnellement à la béatitude pour avoir "cru à l’accomplissement des paroles du Seigneur" (Lc 1, 45), la Vierge accompagne les croyants – et toute l’Église – pour que, au-delà des joies et des peines de la vie présente, ils soient dans le monde de vrais prophètes de l’espérance qui ne déçoit pas ."
En outre, le saint pape Jean-Paul II a publié un petit traité de l'espérance sous forme d'interview, intitulé : Entrez dans l’espérance, au cours de laquelle il aborde de nombreux sujets de société.
Le pape Benoît XVI a consacré une encyclique à l’Espérance (Spe Salvi) en 2007, au cours de laquelle il expose ce qu’est la véritable espérance:
« La vraie, la grande espérance de l’homme, qui résiste malgré toutes les désillusions, ce peut être seulement Dieu. […] Nous avons besoin des espérances — des plus petites ou des plus grandes — qui, au jour le jour, nous maintiennent en chemin. Mais sans la grande espérance, qui doit dépasser tout le reste, elles ne suffisent pas. Cette grande espérance ne peut être que Dieu seul, qui embrasse l’univers et qui peut nous proposer et nous donner ce que, seuls, nous ne pouvons atteindre. »
Le pape François, dans son audience générale du mercredi 8 mai 2024, explique que :
« L’espérance est la réponse offerte à notre cœur, lorsque la question absolue surgit en nous : "Que vais-je devenir ? Quelle est la destination du voyage ? Quel est le destin du monde ? »
Ainsi, l’espérance concerne nos seulement nos vies, mais également l’avenir du monde.
L'année sainte 2025, année jubilaire avec pour thème “Pélerins d'espérance”
Le pape François a mis à l’honneur la troisième vertu dite « théologale » : l’espérance, au cœur de l’année jubilaire 2025.
La prosopopée de l’espérance (saint Louis-Marie Grignion de Montfort)
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, dans son Cantique 7, § 1.2.3.15, fait ainsi parler la vertu d’espérance :
« Je suis la vertu d’espérance,
Qui fait qu’on attend du Seigneur
La grâce et puis sa récompense
Par les mérites du Sauveur.
Je suis cette ancre ferme et stable
Qui fixe l’instabilité,
Cette colonne inébranlable
Qui soutient toute sainteté.
Je tire toutes mes richesses
D’un Dieu tout plein de vérité,
Fidèle à toutes ses promesses,
Dans le temps et l’éternité…
Avec moi tout devient facile :
On est content, on est joyeux,
On est un aigle, on est agile,
On a des ailes pour les cieux. »
Source :
-Pape Jean-Paul II, audience générale du 12.11.97
-pape Benoît XVI, encyclique Spe Salvi
- Pape François, audience générale du mercredi 8 mai 2024
-Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Cantique 7, § 1.2.3.15.
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Pour en savoir plus
-sur l’espérance, dans l’Encyclopédie mariale
-sur La Mère de Dieu au centre de l’Église en marche (enc. Redemptoris mater, Jean-Paul II, 1987), dans l’Encyclopédie mariale
-sur l’encyclique Spe salvi de Benoît XVI (2007), dans l’Encyclopédie mariale
-sur St Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716), dans l’Encyclopédie mariale
-sur le site officiel du Jubilé 2025, en ligne
