Marie de Nazareth
À Jésus Par Marie
Luther était sensible, poète, et il a consacré à Marie (du moins avant le durcissement de la fin de sa vie) des cantiques qui se chantent encore :
Elle m'est chère, la précieuse servante,,
Et je ne puis l'oublier.
On lui attribue honneur, louange, pureté.
Elle a possédé mon cœur...
Elle veut me donner la joie
Par son amour fidèle pour moi.
Elle veut s'asseoir près de moi
Et combler tous mes désirs...
Otto ZOFF, Alte deutsche Marienlieder, Weimar, 1913, p. 66. ; Pierre Lorson sj, Notre Dame dans la littérature allemande, dans Hubert du Manoir, Maria, tome 2, Beauchêne Paris 1952, p. 76.