Saint Maximilien Kolbe ne voit pas seulement la Mère de Dieu unie à son Fils dans l'œuvre de la rédemption, dans une fonction subordonnée de simple participation, mais il la voit aussi participant en tant qu'Immaculée, parce que "sa plénitude de grâce, de vie divine, en fait l'expression créée la plus parfaite de la Miséricorde divine." [1]
S. Thérèse de l'Enfant Jésus fait un acte d'offrande en holocauste à l'amour miséricordieux du Seigneur, et Kolbe voit dans la consécration à l'Immaculée un acte important qui se situe dans la même ligne: « se consacrer avec une confiance illimitée totalement dans les mains de la Miséricorde Divine dont l'Immaculée est, par volonté de Dieu, la personnification. » [2]
Et S. Maximilien Kolbe continue encore, avec des indications spirituelles qui rappellent la 'petite voie' spirituelle tracée par la de Lisieux: « ne pas du tout se confier en soi même, craindre ce qui vient de soi, et se confier à Elle sans limitation, elle qui est la personnification de la miséricorde de Dieu, et s'adresser à Elle comme un enfant qui s'adresse à sa maman à chaque occasion où il se sent porté au mal et qui de fait ne tombera pas. » [3]
[1] PATRIZI, M.E. P. Kolbe e la spiritualità di Santa Teresa di Gesù Bambino, in Rivista di Vita Spirituale (2) 1999, p. 188-209, nota 5.
[2] Scritti di Massimiliano Kolbe, a cura del Centro nazionale Milizia dell'Immaculata, Roma 1997, § 1100, p. 1931
[3] Ibidem.
Christina M. DEMEZZI,
Santità e nichilismo : P. Kolbe e la post-modernità,
in Miles Immaculatae, Anno XLIV, fascicolo I, Gennaio-luglio 2008, 241-274, p. 259-260