En mai 1866, alors que Bernadette Soubirous (1844-1879) se préparait à entrer au couvent de Nevers, elle composa une prière à la Vierge Marie, dont le début rappelle la prière du Magnificat.
Que mon âme était heureuse, ô bonne Mère,
Quand j'avais le bonheur de vous contempler !
Que j'aime à me rappeler ces doux moments
Passés sous vos yeux pleins de bonté et de miséricorde pour nous.
Oui, tendre Mère, vous vous êtes abaissée jusqu'à terre
Pour apparaître à une faible enfant et lui communiquer certaines choses,
Malgré sa grande indignité.
Aussi, quel sujet d'humilité n'a-t-elle pas.
Vous, la Reine du Ciel et de la terre,
Avez bien voulu vous servir de ce qu'il y avait. de plus faible selon le monde.
Ô Marie, donnez à celle qui ose se dire votre enfant cette précieuse vertu d'humilité.
Faites, ô tendre Mère, que votre enfant vous imite en tout et pour tout,
En un mot que je sois une enfant selon votre Cœur et Celui de votre cher Fils.
-sur la spiritualité de sainte Bernadette, dans l’Encyclopédie mariale
-sur sainte Bernadette Soubirous, dans l’Encyclopédie mariale
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